Le Brexit, plat de résistances entre Theresa May et les Européens

La Première ministre britannique, Theresa May, le 8 octobre 2017 à Reading, au Royaume-Uni.

La Première ministre britannique, Theresa May, dîne ce lundi soir à Bruxelles avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le négociateur européen Michel Barnier pour tenter de débloquer les négociations.

Theresa May a décidé, une fois de plus, de tenter un coup de poker en s’impliquant personnellement. Elle dîne ce lundi soir à Bruxelles avec le président de la Commission, Jean-Claude Juncker et Michel Barnier. Bien entendu, le 10, Downing Street affirme que ce dîner était prévu de longue date, même s’il n’était inscrit sur aucun des agendas officiels. Prévu ou pas, signe d’une forme de panique ou pas côté britannique, cette rencontre a clairement pour objectif de décoincer la situation. Parce que ça coince sérieusement sur le Brexit.

Chacun campe sur ses positions. Londres estime avoir déjà proposé des compromis conséquents, exposés notamment dans le discours de Florence prononcé fin septembre par Theresa May. Les Vingt-Sept autres membres de l’Union européenne, par la voix de Michel Barnier, leur mandataire pour les négociations, considèrent que les déclarations de bonne volonté de la Première ministre britannique ne suffisent pas. Certainement pas pour conclure, lors du Conseil de l’Europe de fin de semaine, que des progrès suffisants ont été accomplis pour entamer la seconde phase des négociations sur la future relation post-Brexit. D’un côté, à Bruxelles, on réclame des éclaircissements sur les règlements financiers à venir, de l’autre, on estime n’avoir pas à fournir ces détails précis avant la fin de l’ensemble des procédures de négociations, et certainement pas avant que des négociations commerciales soient entamées.

Attirer ainsi plus d’investisseurs et d’entreprises

Face au blocage apparent, la Première ministre britannique a décroché son téléphone dimanche pour parler avec la chancelière allemande, Angela Merkel et devait s’entretenir ce lundi après-midi avec le président français, Emmanuel Macron, et le Taoisach irlandais (Premier (...)

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