Brexit, divisions au Labour, popularité en berne : la difficile rentrée de Jeremy Corbyn

À Londres, Jeremy a été ovationné vendredi par les jeunes manifestants contre le réchauffement planétaire. Mais à Brighton, où se tient le congrès du Parti travailliste jusqu'à mercredi, l'atmosphère s'annonce moins sympathique. La "révolution verte" promise par le leader socialiste risque de ne pas complètement satisfaire la base du parti, de plus en plus engagée en faveur d'un très ambitieux "Green New Deal". Surtout, ce sont les débats autour du Brexit qui vont provoquer des étincelles entre les militants et la direction.

Car la position de Jeremy Corbyn sur le Brexit sème toujours la discorde au sein du Labour. Très hostile à l'idée d'un second référendum lors du congrès de l'an passé, le chef de l'opposition au gouvernement a fini par s'y résoudre sous la pression des militants. Cette semaine, à la veille de l'ouverture des travaux, c'est même devenu une promesse de campagne phare du dirigeant travailliste. "Seul un gouvernement Labour remettra le pouvoir entre les mains du peuple", a assuré Corbyn, mardi, dans le Guardian.

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Une position ambiguë sur le Brexit

Pour autant, Corbyn, 70 ans, n'a pas opéré de virage à 180 degrés. Viscéralement eurosceptique, il reste très ambigu au sujet du Brexit. En cas de nouveau plébiscite sur l'UE, il envisagerait de rester neutre et de laisser les députés travaillistes libres de leur choix. Dans ce scénario, les élus pourraient se prononcer en faveur du maintien du pays dans...


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