Brexit : c’est que le début d’accord, d’accord

Le 8 avril, des pêcheurs britanniques manifestent pour un Brexit dur. La question halieutique est un enjeu important des négociations.

La signature du divorce entre Bruxelles et Londres prévue ce dimanche ouvre un nouvel épisode : point par point, les deux parties devront parvenir à s’entendre sur les conditions de la sortie.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se retrouvent dimanche matin à Bruxelles pour un bref sommet destiné à signer l’acte de divorce avec le Royaume-Uni : 585 pages, trois protocoles (Irlande, Gibraltar et Chypre) et une déclaration politique de 26 pages sur la relation future entre les deux parties. [mise à jour, 25/11/2018 : les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne ont approuvé dimanche matin l’accord de divorce avec le Royaume-Uni ainsi que la déclaration ébauchant la relation post-Brexit avec ce pays] .L’ensemble reste suspendu au vote, loin d’être acquis, des députés britanniques de la Chambre des communes, attendu autour du 11 décembre.

Pour en arriver là, il aura fallu vingt mois de négociations depuis l’activation, le 29 mars 2017, par la Première ministre britannique Theresa May, de l’article 50 du traité sur l’Union européenne organisant la procédure de retrait. Neuf mois plus tôt, le 23 juin 2016, les Britanniques avaient voté à 52 % en faveur du Brexit. Pour l’essentiel, les négociations ont été britannico-britanniques, la majorité conservatrice se déchirant sur le type de Brexit qu’elle voulait. Côté européen, les «lignes rouges» avaient été fixées dès le lendemain du référendum : pas d’accès au marché intérieur sans réciprocité totale, sauvegarde des droits des citoyens européens résidant en Grande-Bretagne, absence de frontière physique entre les deux Irlandes et règlement de tous les engagements financiers. Bruxelles a surtout attendu que Londres décide de ce qu’il voulait. Theresa May a d’abord opté pour un hard Brexit, une rupture quasi complète des liens avec l’UE. En septembre 2016, elle a rejeté le «modèle suisse» - accord de libre-échange complété par des accords bilatéraux assurant un large accès au marché intérieur -, (...)

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