Bretagne : une jeune fille au pair arnaquée en ligne par une fausse famille américaine

Alors qu'elle rêvait de vivre une expérience enrichissante, une étudiante bretonne a perdu toutes ses économies dans cette histoire.

Son rêve américain a tourné court. Anais, une Bretonne de 22 ans, qui souhaitait partir aux États-Unis pour être jeune fille au pair a été la cible d’une escroquerie en ligne. Ce projet avorté lui a fait perdre toutes ses économies, soit 1 900 euros. La jeune femme originaire de Balazé, en Ille-et-Vilaine, avait pourtant fait les choses dans l’ordre en cumulant les petits boulots pour financer son travail, raconte le Journal de Vitré, relayé par le site Actu.fr.

En octobre dernier, une famille qui habite soi-disant Miami la contacte sur les réseaux sociaux. "Ils m’ont expliqué avoir vu mon profil sur le site aupairworld.com, sorte de site de rencontre entre les jeunes filles au pair et les familles sur lequel j’étais en effet inscrite. Ils m’ont demandé si j’étais toujours intéressée, j’ai dit oui", témoigne Anaïs.

Elle n'est pas la seule victime

Rassurée par la famille qui lui envoie plusieurs photos, notamment des deux enfants qu’elle est censée garder, elle ne voit pas le coup fourré. Deux mois plus tard, les choses commencent à se gâter au moment de lancer les démarches administratives. "Ils m'ont demandé de payer en disant qu'ils s'occupaient de tout pour le visa, et les billets d'avion. J'ai donc avancé la somme de 2 102 dollars, soit environ 1 870 euros", explique-t-elle au journal local.

Son départ, prévu le 23 janvier, est repoussé au 28 janvier pour un problème de visa. Problème : aucun visa n’est délivré à son nom et la famille devient subitement injoignable. Anaïs contacte alors l’ambassade et comprend qu’elle a été escroquée. Après des recherches sur internet, la jeune Bretonne constate qu’elle n’est pas la première à avoir été flouée de cette manière.

L’étudiante a déposé plainte le 1er février dernier et n’a pas abandonné ses idées de voyage malgré cette mauvaise expérience : "Je vais rechercher du travail pour repartir à l’étranger sûrement, mais pas dans l’immédiat." On peut la comprendre.

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