BP et Shell s’adaptent au pétrole bon marché

BP et Shell ont publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes grâce à leurs réductions de coûts. Certes, les profits du britannique BP ont été divisés par deux sur un an à 933 millions de dollars (850 millions d’euros) au troisième trimestre, et sa performance doit beaucoup à un crédit d’impôt, conséquence d’une réforme fiscale, ce qui lui a valu d‘être chahuté en bourse. Il se dit toutefois à même de dégager une trésorerie positive l’an prochain sur la base d’un baril entre 50 et 55 dollars. Il évolue actuellement autour de 50 dollars. ICYMI The key facts of #BPresults for 3Q 2016 https://t.co/exsXO9YKPP #BP $BP pic.twitter.com/qzvdENvhOh— BP (@BP_plc) 1 novembre 2016 Idem pour l’anglo-néerlandais Shell, dont la performance a été saluée par les marchés. Son bénéfice net a augmenté de 18% sur un an au troisième trimestre à 2,8 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros). C’est plus que celui du leader du secteur, l’Américain Exxon Mobil. Shell comme BP jugent toutefois la remontée des cours du brut incertaine. Van Beurden: “Lower oil prices continue to be a significant challenge across the business.” #ShellResults— Shell (@Shell) 1 novembre 2016 Avec Reuters