En Bourgogne, un employé d’une maison de vin est accusé d’avoir dérobé 7 000 bouteilles

Photo d’illustration d’un employé qui empile des bouteilles de vin rouge « Corbieres », à Portel-des-Corbieres, dans le sud de la France, le 24 mai 2023.
CHARLY TRIBALLEAU / AFP Photo d’illustration d’un employé qui empile des bouteilles de vin rouge « Corbieres », à Portel-des-Corbieres, dans le sud de la France, le 24 mai 2023.

FAITS DIVERS - Même les débutants le savent : il faut se méfier des caméras de surveillance. Un fait divers peu banal a surpris les habitants de Beaune, la capitale des vins de Bourgogne, alors que le parquet de Dijon a révélé ce jeudi 22 février qu’il jugera à l’été prochain une affaire de vol massif de bouteilles de vin dans la région.

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Ce pillage n’est pas l’œuvre d’un groupe organisé, mais bien d’un seul homme. Employé d’une maison de vin de prestigieuse de la région, il y aurait dérobé « des milliers de bouteilles », a indiqué le procureur de Dijon, Olivier Caracotch. Une œuvre de « plusieurs années », insiste le magistrat, qui indique que cette affaire sera jugée le 6 août.

Âgé de 56 ans, le voleur aurait fauché pour au moins un demi-million d’euros de vin. Au total, près de 7 000 bouteilles ont été retrouvées chez lui, dormant dans sa cave personnelle. Son manège aurait pu continuer des années encore, s’il n’avait pas été pris la main dans le sac.

Plusieurs caves et des milliers de bouteilles

Selon le Journal de Saône-et-Loire, qui a révélé l’affaire, l’employé a été filmé par une caméra de surveillance, en train de voler quatre bouteilles à son travail. Après une plainte de son employeur déposée le 8 février, il est interpellé et sa maison est perquisitionnée.

Sur place, les enquêteurs découvrent plusieurs caves et des bouteilles par milliers, parmi lesquelles le patron de l’employé retrouve les siennes, ainsi que celles d’autres maisons de vin où a travaillé le mis en cause.

Ce dernier aurait accumulé son butin sur une quinzaine d’années, tapissant également les murs d’une autre cave chez sa mère. Les prix des bouteilles, parfois des grands crus comme le prestigieux Vosne-Romanée, peuvent dépasser les 1 000 euros, selon le quotidien local. Pourtant, « aucun élément n’indique dans la procédure qu’il ait revendu la moindre bouteille », indique le procureur.

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