Botafogo: "C'est de la corruption", l'énorme colère de Textor, qui demande la démission du patron de la Fédération brésilienne
John Textor est sorti de ses gonds. Propriétaire de Botafogo, l'homme d'affaires américain a dénoncé la "corruption" du championnat brésilien à l'issue d'une défaite de son équipe (4-3) contre Palmeiras mercredi soir. Le dirigeant a également demandé la démission d'Ednaldo Rodrigues, le patron de la Confédération brésilienne de football.
Déjà présent dimanche à Marseille pour l'Olympico, qui n'a finalement pas eu lieu en raison des incidents, John Textor a vécu une nouvelle soirée compliquée. Alors que Botafogo menait 3-1 avant le dernier quart d'heure, Adryelson, un défenseur ciblé par l'OL, a été expulsé (76e).
"Il n'y a pas carton rouge, ça change le match", a lancé Textor. "C'est de la corruption, du vol. S'il vous plaît, donnez-moi une amende mais vous (Ednaldo, NDLR) devez démissionner demain matin. C'est ce qui doit se passer."
"Suspendez-moi mais c'est mon stade, je serai toujours ici"
Tiquinho a manqué un penalty (83e) pour Botafogo et Endrick a signé un doublé (84e) pour redonner espoir à son équipe. José Manuel Lopez (89e) et Murilo Cerqueira (90+9e) ont ensuite scellé la victoire de Palmeiras. "Ce championnat est devenu une blague", a poursuivi Textor. "Personne ne mérite ça. Les joueurs de Palmeiras ne veulent pas gagner de cette façon, nous ne voulons pas perdre de cette façon."
"Cela fait cinq matchs d'affilée avec des erreurs contre Botafogo", a encore protesté Textor, qui s'est adressé dans la foulée à des joueurs de Palmeiras: "Messieurs, vous avez bien joué, ce n'est pas votre faute mais c'est une putain de corruption." Le dirigeant de l'OL a ensuite continué face caméra: "Cela doit changer. Ednaldo, vous devez démissionner pour le bien du football."
"Mettez moi des amendes, suspendez-moi, mais c’est mon stade, je serai toujours ici", a promis Textor. Malgré ce revers, Botafogo est resté en tête du championnat brésilien mais Palmeiras est revenu à trois unités.