Bombardements à Gaza : en pleine offensive d’Israël, ces familles d'otages demandent de ne pas être oubliées

INTERNATIONAL - Une nuit d’angoisse. Des familles d’otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza ont exprimé ce samedi 28 octobre leur « inquiétude » et exigé du gouvernement des explications après les intenses opérations militaires lancées vendredi soir dans le territoire palestinien.

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« Les familles s’inquiètent du sort de leurs proches et attendent des explications. Chaque minute semble être une éternité. Nous exigeons que le ministre de la Défense Yoav Galant et les membres du cabinet de guerre nous rencontrent ce matin », au terme d’« une nuit d’angoisse immense », selon un communiqué de l’association regroupant les familles de plus de 220 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre.

Les familles ont rencontré Benjamin Netanyahu

Réunies à Tel-Aviv avec des pancartes et des photos de leurs proches dont elles sont sans nouvelles, certaines familles expriment leur incompréhension. « Personne ne nous parle, nous voulons des réponses, explique Noam Bennum au micro de Reuters. Nous voulons poser des questions au gouvernement. Nous avons peur pour nos otages, notre famille. Nous voulons les ramener vivants à la maison. »

Dans son communiqué, l’association des familles d’otages exprime sa « colère énorme qu’aucun des membres du cabinet de guerre n’ait pris la peine de rencontrer les familles des otages pour leur expliquer une chose : est-ce que l’opération au sol met en danger les 229 otages » identifiés par les autorités.

Comme l’avait annoncé le journal Times of Israël dans l’après-midi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré des familles d’otages en début de soirée samedi. Il leur a promis qu’Israël « explorerait toutes les options » pour obtenir leur libération.

L’armée israélienne a bombardé sans cesse samedi la bande de Gaza après une nuit de frappes intenses qui ont détruit des centaines de bâtiments selon les secouristes, trois semaines après le début d’une guerre déclenchée par l’attaque du Hamas, la plus meurtrière dans l’histoire d’Israël.

Au 22e jour du conflit qui a fait des milliers de morts, le territoire palestinien de Gaza, assiégé par Israël et où s’entassent quelque 2,4 millions d’habitants privés de tout, est désormais coupé du monde en raison de l’arrêt des télécommunications et d’internet.

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