« Il Boemo » de Petr Vaclav : avant Mozart

Le synopsis

1764. Dans une Venise libertine, le musicien et compositeur Josef Myslivecek, surnommé « Il Boemo », ne parvient pas à percer malgré son talent. Sa liaison avec une femme de la cour lui permet d’accéder à son rêve et de composer un opéra. Dès lors sa renommée grandit, mais jusqu’où ira-t-il ? La vie, l’œuvre et les frasques d’un compositeur de génie oublié que le jeune Mozart admirait.

La critique (3/5)

À moins d’être un grand mélomane amoureux de la musique classique, vous n’avez jamais étudié le moindre morceau de Josef Myslivecek, grand compositeur du XVIIIe siècle totalement oublié - ou presque. Bien sûr, il a sa page Wikipédia, vous pouvez écouter ses plus belles compositions et ses œuvres sont encore jouées par des orchestres du monde entier. Mais son nom reste inconnu du grand public, alors qu’il était l’un des musiciens les plus admirés du grand Wolfgang Amadeus Mozart, que l’on croise d’ailleurs au détour d’une scène.

Le réalisateur tchèque Petr Vaclav lui consacre un biopic à la facture classique qui suit « Il Boemo » monter les marches de la renommée avant d’en dégringoler violemment, victime de la maladie et de ce qu’on pourrait qualifier de l’air du temps, qui préférera les mélodies moins complexes. Petr Vaclav fait de la musique de Josef Myslivecek un personnage à part entière, qui exprime des sentiments complexes, et surprend par sa description libertine des cours européennes.

La bande-annonce


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