Yahoo Actualités Ce boa brésilien que tout le monde pensait être un mâle a donné naissance à 14 petits… tout seul
INSOLITE - Ces naissances ont créé plus d’une surprise. Un boa brésilien a accouché de 14 petits dans son vivarium au sein de l’Université de la ville de Portsmouth en Angleterre. Rien de surprenant… excepté que le reptile n’avait été en contact avec aucun congénère depuis des années, et qu’il était considéré comme un mâle par l’ensemble du personnel. Selon les experts, il s’agit en fait d’un phénomène rare.
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Difficile d’imaginer la stupéfaction de cette étudiante lorsqu’elle a découvert, jeudi 20 juin, l’apparition de 14 petits serpents lors d’une visite de formalité dans le vivarium de Ronaldo, un boa arc-en-ciel brésilien de 13 ans. Le personnel de l’université anglaise est lui aussi tombé des nues, puisque Ronaldo s’est reproduit sans partenaire.
« Nous n’en croyions pas nos yeux ! » , a confié Amanda McLeod, technicienne en soins animaliers, dans une publication de l’université.
Un phénomène « extrêmement rare »
L’université, qui a qualifié cette naissance de « miracle », a expliqué qu’il s’agissait en fait d’un phénomène explicable, bien qu’« extrêmement rare ». Appelé « parthénogenèse », il s’agit selon les experts de Portsmouth d’« une forme naturelle de reproduction asexuée dans laquelle les embryons se développent sans fécondation ». Une véritable chance pour l’université, puisqu’il s’agirait seulement du troisième cas documenté au monde chez un boa arc-en-ciel brésilien en captivité, selon le Guardian.
Le personnel a immédiatement fait appel à leur spécialiste des reptiles Pete Quinlan, en charge de Ronaldo depuis neuf ans, qui s’est dit « choqué par la découverte ». « J’élève des serpents depuis 50 ans et je n’ai jamais vu cela se produire auparavant », a-t-il confié. Avant d’ajouter : « Ronaldo avait l’air un peu plus gros que d’habitude, comme s’il avait mangé un gros repas, mais nous n’avons jamais pensé un instant qu’il, ou plutôt qu’elle, était enceinte. »
Le boa d’1,8 mètre avait été déclaré mâle par un vétérinaire dès son arrivée dans le vivarium, neuf ans auparavant.
L’ébahissement passé, le personnel s’est réjoui de cette découverte. « C’est une opportunité fantastique pour les étudiants de découvrir le développement des bébés serpents », s’enthousiasme Pete Quinlan.
Le spécialiste s’affaire désormais à déterminer (sans erreur) le sexe des 14 petits, et à installer un nouveau vivarium pour chacun d’eux. Les petits rejoindront de nouveaux foyers après avoir atteint une maturité suffisante.
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