Dossier Hitler: ses femmes et ses fouets

Cent vingt mille livres ont été écrits sur Hitler et le nazisme. Plus que sur Napoléon. Et on continue de découvrir des choses sur l’homme le plus monstrueux du XXe siècle.

Les recherches les plus récentes indiquent qu’Hitler était probablement un ex-prostitué sadomasochiste coprophile et bisexuel, assassin de sa nièce qui était aussi sa maîtresse.

Normand Lester fait le point sur la vie secrète du Führer.

1. Pourquoi Hitler a tué l’amour de sa vie (3 août)
2. Hitler, ses femmes et ses fouets (10 août)
3. Eva Braun : avec son Hitler jusqu’en enfer
(17 août)
4. Le parti nazi: à l’origine un club gay dominé par un ex-prostitué nommé Adolf (24 août)


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Hitler: ses femmes et ses fouets

Après la mort de son amante Geli et avant de prendre le pouvoir, Hitler s’intéressa à une autre adolescente: Henny Hoffmann, une belle blonde aryenne âgée de 15 ans, fille du photographe Heinrich Hoffmann. Un soir, lorsqu’il la quitta et lui demanda un baiser qu’elle refusa, il la battit à coups de fouet.

Collectionneur de fouets, il en avait toujours un à la main et se frappait machinalement dans la paume ou sur les cuisses. Ses trois fouets favoris lui avaient été donnés par des admiratrices. Hitler aimait non seulement fouetter les femmes, mais aussi se faire fouetter par elles, selon la jeune fille.

Malgré les coups de fouet, Henny Hoffmann continua de voir Hitler, sans doute à l’instigation de ses parents à qui elle confia des détails sur les perversions sexuelles du Führer. Hitler acheta le silence du couple en engageant Hoffmann comme photographe personnel. Il faut dire que le couple Hoffmann était particulier. La résidence familiale était un véritable club échangiste où Hoffmann organisait régulièrement des orgies avec la participation de sa fille et de sa femme.

Il filmait ou photographiait les ébats pour Hitler, qui avait une importante collection de films et de photos sadomaso. Hitler força éventuellement Henny Hoffmann à marier son conseiller pédophile Baldur von Schirach afin de faire taire les rumeurs concernant ses exploits avec des garçons des
Jeunesses hitlériennes.

Selon Heinrich Hoffmann, Hitler appréciait les putes. Il raconte que, durant une campagne électorale à Munich au début des années 1930, il requit les services d’une prostituée. Connaissant son antisémitisme, elle lui révéla pour le narguer qu’elle était Juive, après l’avoir fouetté et s’être relâchée sur lui. Hitler la quitta en colère. Il revint avec un groupe de militants nazis qui la soumirent à un viol collectif en la battant.

Contrairement à ce qui est souvent affirmé, il n’était pas impuissant, même si ses pratiques sexuelles étaient particulières.

Son biographe Werner Maser affirme avoir parlé à 20 femmes qui ont eu des relations sexuelles avec Hitler. Les femmes étaient attirées par son charisme étrange et le pouvoir hypnotique de son regard. Lors de ses grands discours, elles devenaient hystériques et s’évanouissaient par dizaines comme dans les spectacles des groupes rock des années 1970. Des millions de femmes, allemandes et étrangères, étaient amoureuses de lui. Il recevait chaque jour des lettres de femmes qui se proposaient pour porter sa progéniture.

Robert Waite, dans son livre de 1977 The Psychopathic God, souligne que les pratiques sexuelles de Hitler étaient tellement répugnantes qu’elles portaient les femmes qui étaient proches de lui au suicide. Waite affirme que, des sept femmes identifiées qui ont eu des relations intimes avec le Führer, six se sont suicidées ou ont tenté de le faire.

Ce fut le cas de Suzi Liptauer, qui s’est pendue après avoir passé une nuit avec lui, et de Unity Mitford, fille d’un Lord anglais et soeur de la femme du leader fasciste britannique, Oswald Mosley. On la comparait à une déesse grecque, élancée, blonde,le type germanique parfait. Elle suivait Hitler partout. Lorsque, le 3 septembre 1939, la guerre avec l’Angleterre éclate, elle se tire une balle dans la tête sous les fenêtres du bureau de Hitler à Berlin. Les plus grands chirurgiens du Reich la sauvèrent et Hitler,
qui l’aimait beaucoup, organisa son retour en Grande-Bretagne. Elle ne se remit jamais de sa blessure et mourut en 1948.

Après son élection comme chancelier d’Allemagne en 1933, Hitler invita la comédienne Renate Müller à passer la nuit avec lui. Elle raconta le lendemain à son directeur A. Zeissler qu’il avait commencé sa soirée de séduction en lui racontant en détail les techniques utilisées par les tortionnaires de la Gestapo sur leurs victimes. Ensuite, il se déshabilla et s’étendit par terre en plaidant pour qu’elle lui donne des coups de pied. Elle refusa d’abord, mais devant ses demandes incessantes elle accepta. Cela l’excita beaucoup et il continua de demander qu’elle le frappe de plus en plus fort, en lui disant qu’il le méritait, qu’il n’était pas digne d’être dans la même chambre qu’elle.

Renate Müller voulut mettre un terme à sa relation avec le Führer quand elle s’éprit d’un Juif. Elle fut retrouvée, sans vie, à 15 mètres sous la fenêtre de sa chambre d’hôtel à Berlin. Sa mort fut attribuée à un suicide.