10 acteurs qui jouent un peu tout le temps le même rôle
"Ah ouais, en fait le mec joue toujours les mêmes rôles quoi..." Oui. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'il est pris, en général. Les certitudes sont des sables mouvants dans lesquels on prend le risque de s'enfoncer à force de trop s'appuyer dessus. Ce qui ne change rien :
1. Jason Statham : le mec balaise
Pour beaucoup de gens qui l'on découvert dans Arnaques, Crimes et Botaniques, Jason Statham ne cesse d'être décevant. Pourtant, s'il est un acteur qui est cohérent dans ses choix, c'est bien lui. Donnant la réplique à Jet Li dans The One, toujours disponible pour un petit Transporteur, c'est une sorte de consécration pour lui d'être à l'affiche de Expendables 2 aux côtés de tous ceux qui ont dû être en poster dans sa chambre d'ado, Sylvester Stallone en tête, de son propre aveu.
2. Helena Bonham Carter : l'excentrique de service
Que ce soit dans la saga Harry Potter, dans Fight Club ou dans les multiples productions de son mari Tim Burton (Big Fish, Sweeney Todd, Dark Shadows...), Helena Bonham Carter interprète le rôle d'une cinglée névrosée irrécupérable, créature troublante et gesticulante qui occupe magistralement l'écran en même temps que la pleine attention du spectateur. Une actrice au charisme indiscutable, capable également de se renouveler et de changer de registre, comme on a pu le voir avec sa prestation remarquée au sein du très oscarisé Le discours d'un roi, où son rôle d'épouse attentive pleine de finesse et de nuance lui a valu l'Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle.
3. Paul Walker : le héros au charisme d'huître
Bon, d'accord, le mec est le prototype du bogoss moderne, avec son regard de minet faussement viril et ses muscles saillants qui feraient brûler d'envie la plupart des membres de la gent féminine croisant sa sensuelle démarche. Pour ce qui est du charisme, par contre, on repassera, vu la pâleur de ses prestations de héros masculin dans Fast and Furious (2001), dans Une Virée en Enfer (2001) ou dans La Peur au Ventre (2006).
4. Ron Perlman, la brute épaisse
Homme de caverne primitif dans La Guerre du Feu (1981), gros bourrin dans Blade 2 (2002), Hellboy dans Hellboy (2004), Alien dans Alien (1997) (ah non, ce n'est pas lui qui joue l'Alien...) Ron Perlman est typiquement le type à qui on passe un coup de fil lorsque l'on a besoin de quelqu'un pour mettre des coups (et pour en recevoir). Voilà le prix à recevoir lorsque l'on n'a pas un physique avantageux, mais lorsque l'on possède tout de même ce que d'aucuns nomment "une gueule".
Evil Instincts: Ron Perlman - Directed by Nadav Kander from Gentlemans Quarterly on Vimeo.
5. Mathilde Seigner, la trentenaire/quadragénaire un peu vulgaire
Un brin délurée, un brin décoincée, un brin vulgaire, un brin nympho, un brin beauf, un brin bavarde... L'actrice la mieux payée de France en 2007 est le prototype même de la quadra paumée, celle en qui la ménagère frustrée de province peut aisément se reconnaître, que ce soit dans Belle-Maman (1999), dans Camping (2006), ou dans Bowling (2012).
6. Ben Stiller, le mec marrant
Spécialiste des comédies romantiques aux castings cinq étoiles qui cartonnent au box-office, Ben Stiller interprète 9,9 fois sur 10 le rôle d'un romantique transi au grand cœur, un peu maladroit et pas forcément chanceux. Le reste du temps, il interprète le rôle d'un romantique transi au grand cœur, un peu maladroit et pas forcément chanceux. C'est en tout cas le cas dans Mary à tout prix, dans Mon beau-père et moi, dans Les femmes de ses rêves.
7. Clint Eastwood : le héros sans passé
Il est viril, est sacrément habile avec son colt, possède une sacrée droite, porte des éperons au bout de ses bottines et est en général un inconnu débarquant dans une petite ville sous l'emprise de truands des grands chemins. Très rapidement, la ville tombera sous le charme de son charisme de leader en même temps qu'il s'appropria le cœur d'une belle dame qui saura voir ses fêlures. Vous l'avez reconnu ? Trop tard, il se pourrait bien que Clint Eastwood soit déjà reparti vers de nouvelles aventures. Vers de nouveaux scénarios, aussi.
8. Franck Dubosc : le beauf sympatoche (mais un peu lourd...)
Le genre de mec qui est sympa le temps d'un séjour d'une semaine en camping ou le temps d'une soirée disco dans le patelin voisin, mais auquel on a rapidement envie de fracasser violemment la mâchoire dès lors qu'il demeure un temps un peu trop important dans notre champ de vision...
9. Bernard Blier, le commissaire divisionnaire (ou le prêtre, curieusement)
Lorsqu'il n'est pas un voyou un peu pataud et un peu maladroit, Blier passe de l'autre côté du miroir et joue le rôle d'un flic, inspecteur ou commissaire divisionnaire, interprétations qui ne le rendent par ailleurs pas forcément plus honnête... À titre d'exemples, on peut citer Suivez cet homme(1953), Le Dossier Noir (1955), Le Monocle noir (1961), le Grand Restaurant (1966), Elle cause plus, elle flingue (1972) ou encore Buffet Froid (1979)... Ou alors, le mec joue un prêtre. Bon. Pourquoi pas.
10. Claude Gensac (aka "Ma Biche") : la femme de Louis de Funès
Rarement une actrice aura autant été identifiée à un acteur que Claude Gensac, dont le profane retient essentiellement de sa carrière, pourtant débutée sous les auspices du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, le couple qu'elle forme avec le clownesque Louis de Funès. Elle croisera ce dernier dans une dizaine de films et y jouera sa femme dans la plupart d'entre eux (Oscar, la saga des Gendarmes). À la mort de De Funès, elle s'éloignera du cinéma pour se tourner vers le monde de la télévision et du théâtre. Il se murmurait même que Claude Gensac aurait été enterrée avec lui...
Et vous, vous en voyez d'autres des acteurs qui ont toujours le même rôle ?
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