Le chanteur Marcel Amont est mort à 93 ans

Marcel Amont avait fêté ses 90 ans sur scène à Paris en 2019, à l'occasion d'un concert à l'Alhambra.  - Credit:SANDRINE MULAS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Marcel Amont avait fêté ses 90 ans sur scène à Paris en 2019, à l'occasion d'un concert à l'Alhambra. - Credit:SANDRINE MULAS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Le monde du music-hall perd une étoile. Artiste bondissant et show-man fantaisiste, Marcel Amont s'est éteint, mercredi 8 mars, à son domicile, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Âgée de 93 ans, la vedette de music-hall laisse derrière lui 75 années de carrière et des titres emblématiques, à l'image de « Bleu, blanc, blond » et « L'amour ça passe le temps ».

Né le 1er avril 1929 à Bordeaux, Marcel Miramon de son vrai nom, « monte » à Paris en 1950, se faisant peu à peu un nom dans des cabarets. En 1956, son premier disque reçoit un grand prix de l'Académie Charles-Cros et il fait la première partie d'Édith Piaf à l'Olympia. En dépit de la déferlante yé-yé, le chanteur, qui se qualifiait de « divertisseur », s'accroche à la scène et reste fidèle à lui-même, avec des titres comme « Maria et le pot au lait » (1965). Il déplore d'être « l'un des rares rescapés » des fantaisistes.

De l'Olympia à la télévision

Le début des années 1970 marque le point culminant de sa carrière : un disque d'or en 1971 (« L'amour ça passe le temps »), un Olympia triomphal et une émission de télé, Amont-Tour, où il se produit avec choristes et danseuses. Il s'essaie à la comédie musicale avec Pourquoi tu chanterais pas ? (1975), dont il dit que « la critique a été bonne mais personne n'est venu ».

Après une période de disgrâce, il a fait son retour à l'Olympia en 1989, avant de signer ses débuts littéraires. Il est également apparu dans des téléfilms.

Ces dernières années, il avait fêté ses [...] Lire la suite