Le bleu : 5 choses que vous ne savez (peut-être) pas sur la couleur préférée des Français

Le pastel produit des fleurs jaunes. Et ses feuilles, une fois broyées, transformées en pâte et séchées, permettent d’obtenir… la couleur bleue. Aussi appelée "guède", voire "waide" dans la région d’Amiens (Somme), cette plante de la famille des crucifères, comme les radis et les choux, a fait la fortune du Languedoc et de la Picardie au Moyen Âge. Elle sera supplantée par la découverte d’un autre végétal tinctorial, venu d’Amérique : l’indigotier, aux fleurs… roses !

Jadis associé aux Barbares par les Romains, le bleu s’est trouvé une formidable ambassadrice, la Sainte Vierge, représentée avec un manteau de cette teinte à partir du XIIe siècle. "Le développement du culte marial assure la promotion de ce nouveau bleu", décrypte l’historien Michel Pastoureau dans Bleu. Histoire d’une couleur (éd. du Seuil, 2000). Très croyant, Louis IX (Saint Louis) l’adopte pour ses vêtements. Il est imité par la noblesse, qui sera qualifiée de "sang bleu". La couleur survit même à la Révolution, devenant la première du drapeau, celle située près de la hampe. Deux siècles plus tard, le bleu s’affiche en vainqueur sur les maillots de nos équipes sportives.

Au Moyen Âge, les jeunes enfants portaient souvent du blanc, avec des rubans bleus pour les filles, roses ou rouges pour les garçons. Le rouge et sa "sous-couleur", le rose, étaient associés à la virilité. À partir du XXe siècle, la palette de nuances s’élargit, les teintures résistant mieux au lavage. Le rose devient peu à peu la signature des (...)

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