Birmanie : l’ex-cheffe du gouvernement Aung San Suu Kyi partiellement graciée

Aung San Suu Kyi, ici en 2019, a été partiellement graciée.  - Credit:KHAM / POOL / AFP
Aung San Suu Kyi, ici en 2019, a été partiellement graciée. - Credit:KHAM / POOL / AFP

L'ancienne dirigeante de la Birmanie, Aung San Suu Kyi, détenue depuis le coup d'État militaire de 2021, a bénéficié d'une grâce partielle dans le cadre d'une amnistie de la junte concernant plus de 7 000 prisonniers, à l'occasion du carême bouddhiste, ont annoncé les médias d'État, mardi 1er août.

« Le président du Conseil d'administration de l'État a gracié Daw Aung San Suu Kyi, qui a été condamnée par les tribunaux compétents, en vertu de la loi sur les droits de l'homme », a annoncé le journal télévisé. La grâce concerne 5 des 19 condamnations contre elle.

Initialement condamnée à 33 ans de prison pour une série de chefs d'accusation, dont la corruption, la possession de talkies-walkies illégaux et le non-respect des restrictions relatives au Covid, elle voit sa peine réduite de six ans de prison, explique la junte.

Transférée dans un bâtiment gouvernemental

Elle n'a été vue qu'une seule fois depuis qu'elle a été arrêtée après le putsch du 1er février 2021, sur des photos de mauvaise qualité prises par les médias d'État dans une salle d'audience d'un tribunal de Naypyidaw, la capitale construite dans la jungle par l'armée.

La semaine dernière, Aung San Suu Kyi a été transférée de sa cellule de prison à un bâtiment gouvernemental, selon un représentant de son parti politique.

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