Les Birkenstock bientôt cotées à la Bourse de New York
Les Birkenstock, même Margot Robbie en porte. Autrefois exclusivement associées à la recherche du confort, les célèbres sandales sont devenues un accessoire de mode, constate le Financial Times. “Elles apparaissent aujourd’hui dans les pages du magazine Vogue et elles ont été aperçues aux pieds de Barbie, normalement chaussée de talons aiguilles, dans le film à succès de l’été.”
En novembre 2022, une vieille paire de Birkenstock portées par Steve Jobs, l’ex-PDG d’Apple, a été vendue aux enchères à New York pour 218 750 dollars (soit 205 000 euros). C’est dire si la marque allemande connaît actuellement son “moment”. Rien d’étonnant si elle en a profité pour déposer, mardi 12 septembre, son dossier d’entrée en Bourse à Wall Street.
Le document révèle que l’entreprise, contrôlée depuis 2021 par la société d’investissement L Catterton, à laquelle sont associés le leader mondial du luxe LVMH et son patron, Bernard Arnault, par l’intermédiaire de la financière Agache, a dégagé l’année dernière un bénéfice net de 187 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 1,24 milliard d’euros.
De solides opportunités de croissance
C’est à Johann Adam Birkenstock, cordonnier dans une petite ville de l’ouest de l’Allemagne vers la fin du XVIIIe siècle, que les sandales doivent leur nom, rappelle le quotidien économique britannique. Et c’est l’un de ses descendants, Konrad Birkenstock, qui a conçu au début des années 1960 le fameux modèle Arizona, avec ses deux lanières à boucles et sa semelle en liège et latex censée respecter l’anatomie du pied.
Aujourd’hui, seuls deux membres de la famille sont encore actionnaires minoritaires de l’entreprise, qui emploie – toujours en Allemagne – environ 6 200 personnes. Mais la marque revendique “la polyvalence créative d’une start-up inspirée de la Silicon Valley” et de “solides opportunités de croissance”.
Reste que la valorisation boursière de la marque, annoncée à plus 8 milliards de dollars pour une entrée en Bourse en octobre, pourrait “donner des ampoules” aux investisseurs, alors que l’entreprise a été rachetée par L Catterton pour 4,3 milliards de dollars (soit un peu plus de 4 milliards d’euros) il y a seulement deux ans.
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