Bipolaires, parkinsoniens, dyslexiques... Leurs incroyables talents

Personne ne sait exactement comment décrire la dyslexie. Pour moi, ce n’est ni une maladie ni un trouble, juste une façon différente de voir le monde, une divergence dans le fonctionnement du cerveau. » Matthew Schneps, lui-même dyslexique, s’y connaît : cet astrophysicien vit avec ce trouble depuis toujours, et cela ne l’a pas gêné pour mener une carrière scientifique de haut niveau, notamment dans la prestigieuse université Harvard (États-Unis). Mieux : ce trouble d’apprentissage de la lecture lui a donné un vrai coup de pouce dans ses études, puis dans son travail.

Les causes exactes de la dyslexie restent mystérieuses. D’après Matthew Schneps, il s’agit d’un problème d’adaptation au système de lecture et d’écriture. « Pour lire, il est nécessaire d’avoir une bonne capacité à se concentrer sur un élément précis au centre de la vision, une lettre ou un mot dans une page, décrit le scientfique. Les personnes qui lisent bien développent cette habileté. Les dyslexiques n’y parviennent pas. »

Mais à cause de leur difficulté à se concentrer sur un élément central, les personnes dyslexiques pourraient avoir développé une meilleure vision holistique ou globale des choses. La première étude confirmant cette théorie a été publiée en 2003 par des chercheurs américains, dont la psychologue Catya von Károlyi de l’Université de Wisconsin-Eau Claire (États-Unis). « Notre travail portait sur les constructions dites impossibles, comme les dessins de l’artiste néerlandais Maurits Cornelis Escher (...)

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