Bilal Hassani prête sa voix à un spot de sensibilisation à l'homophobie

L'artiste Billal Hassani a participé à un mini-film intitulé A nos amours au grand jour, pour dénoncer l'homophobie, en collaboration avec SOS homophobie, Tinder et le magazine Têtu.

"Plein d'espoir, nous restons fières, la tête haute, le cœur qui bat", dit la voix de Bilal Hassani dans A nos amours au grand jour, un spot dévoilé par SOS homophobie, Tinder et Têtu ce mardi 16 mai, à l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie.

"Ce film a pour but de redonner espoir à celles et ceux qui se sentent seul·es et qui pensent qu’iels n’ont pas le droit au bonheur parce qu'iels sont gays, trans, lesbiennes, bi ou autres", souligne un communiqué

Agressions physiques, insultes

Ce court-métrage réalisé par Sarra Ryma et auquel Bilal Hassani prête sa voix, met en scène des gestes d'amour, des instants tendres ou complices. Mis en ligne sur Youtube, il sera diffusé à la télévision et sur les réseaux sociaux.

"Ce spot s’inscrit dans un climat LGBTIphobe qui s’aggrave en France", peut-on également lire dans le communiqué, qui souligne que "le nombre de plaintes pour signaler des actes LGBTIphobes a doublé en 5 ans".

"Mais outre les agressions physiques ou les insultes, les LGBTIphobies s'expriment par l’invisibilisation de trop de personnes LGBTQI+, qui s’interdisent des gestes tendres et amoureux en public pour se prémunir de situations dangereuses".

Homophobie intrafamiliale

Le rapport de SOS Homophobie, sur les LGBTIphobies en 2022, souligne notamment une augmentation des agressions à l'égard des personnes trans. Et un sondage réalisé par BVA Opinion montre que l'homophobie intrafamiliale, bien que minoritaire, reste une réalité en France.

Bilal Hassani, régulièrement confronté à l'homophobie sur les réseaux sociaux, a également dû annuler en avril dernier un concert qui devait se tenir dans une église, en raison de menaces de la part d'extrémistes.

Le chanteur a porté plainte contre plusieurs mouvements d'extrême droite pour incitation à la haine. Stop Homophobie et Mousse, une autre association LGBT+, NDLR ont également porté plainte "pour entrave à une activité économique en raison de l’identité de genre".

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - La Minute de Bilal Hassani