Bienvenue sur une planète "hycéenne"

Des chercheurs de l'université de Cambridge ont défini une nouvelle classe de planètes habitables : les planètes hycéennes. Ces planètes-océans d'un genre particulier seraient à portée du futur télescope spatial James-Webb.

C’est le nouveau “spot” pour chercher de la vie extraterrestre. Une équipe d'astrophysiciens de l’université de Cambridge (Royaume-Uni) vient de dessiner le portrait-robot d’une nouvelle catégorie de planètes habitables : les planètes “hycéennes” (Hyceans en anglais, contraction de hydrogen et ocean). Plus grandes que la Terre, elles seraient recouvertes d’un immense océan, surplombé par une épaisse atmosphère riche en hydrogène. Selon les chercheurs, non seulement elles feraient de bonnes candidates pour abriter la vie, mais en plus il serait plus facile de la détecter que sur d’éventuelles jumelles de la Terre…

Un type d'exoplanètes très répandu dans l'Univers

Les planètes hycéennes se situent entre les super-terres (des planètes rocheuses plus grandes que la Terre) et les mini-Neptune (plus petites que Neptune mais entourée comme elle d’une épaisse atmosphère). Les chercheurs envisagent ainsi des corps d’environ 2,6 fois le rayon de la Terre, et jusqu’à 10 fois sa masse. Ce type d’exoplanètes est a priori très répandu dans l’Univers, ce qui devrait offrir de nombreuses candidates à explorer… Leur principal atout est de disposer d’une zone habitable plus large que d’autres types de planètes, y compris la nôtre. La zone habitable correspond à la région autour d’une étoile où les conditions sont favorables à l’apparition de la vie, telle que nous l’entendons sur Terre. La première de ces conditions étant de permettre la présence d’eau liquide. Dans notre système solaire, cette zone commence un peu au-delà de l’orbite de Vénus, et s’achève avant celle de Mars. Dans le cas des planètes hycéennes, elle serait bien plus large, grâce à la présence des océans qui agiraient comme un bouclier protecteur.

De la vie à 220°C

Selon les calculs des chercheurs, la planète pourrait abriter la vie au fond de ses océans, même si le thermomètre grimpe jusqu’à 220°C (si la pression atmosphérique est assez élevée, il peut y avoir de l’eau liquide à ces températures). Après tout, sur Te[...]

Lire la suite sur sciencesetavenir.fr

A lire aussi