Bientôt un nutri-score du bien-être animal pour manger de manière plus éthique ?

Connaître la composition d'un produit et son apport nutritionnel c'est bien. Savoir si les aliments d'origine animale qui sont consommés respectent le bien-être animal, c'est mieux, estime l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). L'agence souhaite s'inspirer du nutri-score mis en place en 2017 pour estimer les conditions de vie réelles des animaux ayant servi à les produire.

L'Anses a publié un rapport de 300 pages, résultat de trois ans de travaux, qui ont mobilisé une quarantaine d'experts pour établir les lignes directrices d'un futur étiquetage basé sur le bien-être animal et pas uniquement sur les modes d'élevage.

Les caractéristiques génétiques, les techniques d'élevage, les pratiques de l'éleveur, l'hébergement, l'alimentation, les démarches mises en œuvre pour assurer la bonne santé des animaux, la limitation du recours à des pratiques stressantes ou douloureuses et la reproduction... Huit facteurs de risque ont été retenus par l'agence afin d'établir une note et donc un score.

Exactement comme les nutri-score, ces étiquettes proposeraient cinq échelons allant de A à E pour le plus faible. "Le niveau E correspond au seul respect des exigences imposées par la législation européenne en matière de bien-être animal, que ce soit pour la vie en élevage, le transport ou l’abattage", souligne l'agence.

Un étiquetage a déjà été mis en place à titre expérimental concernant le poulet. La note A garantit des poulets élevés à l'air libre, dans un parcours arboré tandis que (...)

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