Biden juge que les trois prochaines années vont "déterminer ce à quoi ressemblera le monde" dans 60 ans

Le président américain a confié jeudi 2 novembre à son homologue chilien que les prochaines années allaient être déterminantes pour la face du monde lors des prochaines décennies.

Le monde à un tournant de son histoire? Joe Biden et ses 50 ans de vie politique le pressentent fortement. Ce jeudi, lors d'une réunion bilatérale à la Maison Blanche avec le président chilien Gabriel Boric, le chef d'État américain a assuré que le monde se trouvait à la fin d'un cycle et à un "moment" où les décisionnaires pourront avoir une influence directe sur l'avenir.

Interpellé par son jeune homologue sur des sujets cruciaux comme "la transition verte, l'immigration, le développement économique" ou encore "certains problèmes qui se posent dans ce monde et qui sont vraiment difficiles de nos jours", le président de 80 ans a fait parler son expérience pour lui partager son "avis" sur l'époque actuelle.

"Nous sommes à un moment, qui arrive peut-être toutes les six à huit générations, où le monde change en très peu de temps", a lancé Joe Biden.

Améliorer les choses "ensemble"

Le président chilien - aux États-Unis pour un premier sommet entre les chefs d'État et de gouvernement ou représentants de la Barbade, du Canada, du Chili, de Colombie, du Costa Rica, de la République dominicaine, de l'Équateur, du Mexique, du Panama, du Pérou et de l'Uruguay - a approuvé la thèse du candidat à sa propre succession à la Maison Blanche.

"Je pense que ce qui se passera au cours des deux ou trois prochaines années déterminera ce à quoi ressemblera le monde pour les cinq ou six prochaines décennies", a surenchéri Joe Biden.

Avant d'ajouter: "Ensemble, nous pourrons peut-être améliorer les choses." Dans le cadre de ce sommet, le président américain doit en effet vanter les mérites des États-Unis, concurrencés par les investissements massifs de la Chine dans la région, mais aussi chercher des accords sur des thèmes comme l'immigration ou la préservation de la biodiversité.

Mais il ne s'agit pas des seuls sujets de tensions entre les Américains et certains pays d'Amérique Latine, la guerre entre Israël et le Hamas en est un autre. Gabriel Boric a d'ailleurs dit lors de cet entretien que la situation dans la bande de Gaza, bombardée sans relâche par Israël, était "inacceptable".

Article original publié sur BFMTV.com

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