Biden annonce une nouvelle aide militaire à Kiev lors d’une rencontre avec Scholz

La visite à Washington du chancelier allemand a été l’occasion de réitérer le soutien occidental à Kiev. Les États-Unis ont annoncé vendredi une nouvelle aide militaire à l’Ukraine de 400 millions de dollars.

Le président Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz “ont présenté un front uni sur la guerre en Ukraine” lors d’une rencontre à la Maison-Blanche, vendredi 3 mars, retient le New York Times. S’adressant à la presse avant un tête à tête à huis clos dans le Bureau ovale, les deux dirigeants se sont engagés à maintenir le soutien occidental à Kiev, déclarant travailler “de concert” sur l’Ukraine.

“En tant qu’alliés de l’Otan, nous rendons l’alliance plus forte et plus compétente”, a affirmé M. Biden.

Les États-Unis ont annoncé, lors de cette visite, une nouvelle aide militaire à l’Ukraine de 400 millions de dollars, portant essentiellement sur la livraison de munitions.

Peu avant, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait de nouveau mis en garde les pays occidentaux contre la fourniture de davantage d’armes à l’Ukraine. “C’est un fait que cela rendrait le conflit plus long et entraînerait des conséquences plus tragiques pour le peuple ukrainien”, a-t-il déclaré.

Crainte de voir la Chine fournir des armes à la Russie

Ni le président américain ni le chancelier allemand n’ont reconnu publiquement les inquiétudes que suscite une implication de la Chine dans le conflit, relève le New York Times.

Leur entretien a eu lieu sur fond d’inquiétude croissante quant à la possibilité que Pékin fournisse des armes à Moscou, “un an après une invasion russe qui persiste malgré les pertes sur le champ de bataille et l’isolement économique”, contextualise le journal. Tandis qu’aux États-Unis, l’opinion publique est de moins en moins favorable à la poursuite des livraisons d’armes aux Ukrainiens.

Il s’agissait du premier voyage de M. Scholz à Washington depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, le 24 février 2022, retrace pour sa part la Deutsche Welle.

Lors du précédent déplacement du chancelier allemand outre-Atlantique, il y a un an, “les forces russes n’avaient pas encore franchi la frontière ukrainienne et le scepticisme régnait face aux terribles avertissements de la Maison-Blanche concernant l’imminence d’une invasion”, rappelle de son côté CNN.

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