Beyoncé a convoqué les plus grands couturiers pour sa tournée

Depuis le début du « Renaissance World Tour », le monde a les yeux rivés sur les costumes de Beyoncé signés Balmain, Mugler ou Courrèges, tous plus fous les uns que les autres.

Elle est loin, très loin l’époque de la robe en « cheap Pandex » faite par son oncle, et dont Beyoncé parle dans HEATED. Les premières images de sa grande tournée l’ont montré : la chanteuse n’a pas lésiné sur le budget costumes et ce vendredi 26 mai, date de son unique concert à Paris (au Stade de France), devrait le prouver une fois de plus.

Le nombre de grandes maisons de mode à avoir conçu ses tenues de scène est impressionnant, et grandit au fur et à mesure qu’avance le Renaissance World Tour.

À Stockholm, où elle a donné sa première représentation, on l’a vu multiplier les looks, dont plusieurs d’entre eux élaborés par Balmain, Beyoncé étant une grande amie de son designer, le styliste français Olivier Rousteing. L’un d’eux est une mini-robe, dont l’aspect réfléchissant rappelle celui d’une boule à facettes, comme en discothèque. Clin d’œil évident au dernier album de la chanteuse : Renaissance rend hommage à la culture club.

Le second s’apparente, lui, à un corset noir à manches longues typique de la maison, mais ici recouvert de perles blanches. À ses pieds une paire de cuissardes noires pour entonner Crazy in Love.

Pour elle, Courrèges a mis au point un très futuriste body brillant, sur le devant duquel un cercle laissant apparaître une partie de sa peau a été découpé.

Beyoncé, ici à Stockholm, le 10 mai.
Beyoncé, ici à Stockholm, le 10 mai.

Chez Alexander McQueen, c’est une combinaison à maxi-épaulettes recouverte de cristaux.

Beyoncé arbore, ici, une tenue Alexander McQueen.
Beyoncé arbore, ici, une tenue Alexander McQueen.

Celle imaginée par Loewe et son directeur artistique - le très créatif Jonathan Anderson - détonne avec ces mains surréalistes.

Beyoncé, ici en LOEWE.
Beyoncé, ici en LOEWE.

Quant à la maison Coperni, dont les derniers coups d’éclat en pleine Fashion Week (comme la robe en spray de Bella Hadid ou les robots chiens) sont encore en mémoire, elle est à l’origine de la gigantesque cape revêtue par l’artiste en clôture de son show.

Beyoncé porte, ici, une cape Coperni.
Beyoncé porte, ici, une cape Coperni.

Mais le clou du spectacle, c’est cet « outfit » : le costume d’abeille qu’elle a choisi pour interpréter son tube AMERICA HAS A PROBLEM. Il est signé Casey Cadwallader, couturier à la tête de Mugler, et fait référence à un look pensé par le fondateur de la marque pour sa collection printemps-été 1997.

Il en va de même de celui qui suit, un clin d’œil à une ancienne création robotique du styliste disparu en 2022.

Depuis, Beyoncé a également été vue dans de nouvelles tenues, dont dans une longue et très séduisante robe scintillante Valentino. C’était à Bruxelles.

Beyoncé, ici à Bruxelles.
Beyoncé, ici à Bruxelles.

La liste n’est pas exhaustive et devrait continuer de s’allonger, au plus grand plaisir des fans pour qui cette tournée était très attendue. C’est la première que Beyoncé fait en solo depuis plus de six ans. Elle devrait rapporter à l’artiste plus de 1,9 milliard d’euros, d’après le magazine Forbes. Une estimation vertigineuse étroitement liée au prix des places, certaines des offres dites V.I.P ayant par exemple été proposées à près de 3 000 euros.

Après Paris ce vendredi 26 mai, le prochain rendez-vous en France est pris à Marseille, dimanche 11 juin.

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