Besançon : condamné à de la prison ferme, il pète les plombs et arrache le pupitre du tribunal

Lundi, au palais de justice de Besançon, un homme a explosé de rage après avoir appris sa condamnation à deux ans de prison ferme. Pas moins de 6 agents ont dû s'employer pour le maîtriser.

Le palais de justice de Besançon a été le théâtre d'un énorme coup de chaud, lundi. À l'annonce de la décision du tribunal de le condamner à deux ans de prison, un homme a complètement craqué, arrachant le pupitre de la salle d'audience et se jetant sur le bureau où siégeaient les juges, rapporte l'Est Républicain.

Sanctionné de deux ans de prison ferme pour des faits de harcèlements sur son ex-compagne, ainsi que pour des outrages envers des gendarmes, le prévenu est monté en tension au fur et à mesure de l'audience. À la fois fébrile, trop bavard et véhément, il a plusieurs fois pris la parole même quand elle ne lui était pas donnée.

6 agents de sécurité ont dû intervenir pour le menotter

Une fois le verdict tombé, l'homme a basculé dans une colère noire : il s'est tourné vers son ex-conjointe pour la provoquer, les yeux rageurs, puis il a réussi à arracher brutalement le haut de son pupitre en bois. Pour couronner le tout, il s'est ensuite jeté avec détermination sur le bureau où siégeaient la président et ses deux assesseurs, parvenant à faire voler en l'air un dossier posé sur la table.

Heureusement, 6 agents de sécurité - dont 3 gendarmes - sont rapidement intervenus pour éviter un déferlement de violences. Le quadragénaire a été plaqué au sol puis menotté avec difficulté.

Atteint d'un "trouble explosif intermittent", le prévenu devrait à nouveau être poursuivi

Atteint d'un "trouble explosif intermittent" selon les expertises psychiatriques intégrées à son dossier, le prévenu a dans un premier temps été conduit dans les geôles du sous-sol du tribunal, afin que la salle soit évacuée sereinement.

Puis il a été transféré en maison d'arrêt. Il devrait être prochainement poursuivi pour le coup de sang de ce lundi.

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