Bernard Barresi condamné à 10 ans de prison pour le «hold-up de l'A36»

Bernard Barresi et son avocat Pierre Bruno avant le jugement, le 27 mars 2014 à Nancy.

Cette figure présumée du grand banditisme marseillais n'a jamais cessé de clamer son innocence dans l'attaque d'un fourgon blindé, il y a plus de 20 ans.

Bernard Barresi, figure présumée du grand banditisme marseillais, a été condamné mercredi à 10 ans de prison par la cour d’appel de Nancy pour le hold-up d’un fourgon blindé commis il y a 24 ans en Alsace, dont il avait été acquitté en première instance. Bernard Barresi a toujours nié toute implication dans cette attaque d’un fourgon blindé en 1990 sur l’autoroute A36 en Alsace, baptisée par la presse locale le «hold-up de l’A36».

L’avocat général, Alain Jaumier, avait réclamé mardi une peine de «8 à 10 ans», bien qu’il ait convenu dans ses réquisitions qu’il n’y avait «aucun élément qui permette d’incriminer Bernard Barresi». Les jurés tentaient depuis le 27 mars de lever les mystères de ce hold-up commis à Illzach-Modenheim (Haut-Rhin), près de Mulhouse, sur une bretelle de l’A36, réalisé de manière très professionnelle, sans tirer un coup de feu.

Pour ces faits, Bernard Barresi, 51 ans, avait été condamné en 1994 par contumace à 20 ans de réclusion criminelle, avant d’être rejugé en 2012 après une cavale d’une vingtaine d’années. Il avait alors obtenu un spectaculaire acquittement, à Colmar. Vingt-quatre ans après les faits, les charges contre Bernard Barresi demeuraient faibles, selon la défense assurée par Mes Jean-Yves Liénard, Eric Dupond-Moretti, Pierre Bruno et Julie Sammari.

Seuls deux des truands impliqués - sur six au total, au moins - avaient été condamnés. Parmi eux, Bruno Latard, qui a écopé en 1994 de 12 ans de réclusion, et qui avait admis être le cerveau de l’affaire lors du premier procès en 2012, tout en affirmant que Bernard Barresi ne faisait pas partie de l’équipe.

Les enquêteurs avaient pour leur part mis en exergue la présence de Bernard Barresi à Mulhouse le jour des faits, confirmée par la tante de l’accusé chez qui il était hébergé. Il avait caché au domicile de cette dernière (...)

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