Benjamin Netanyahu se dit "fier" d'avoir "empêché" la création d'un État palestinien

Lors d'une conférence de presse samedi 16 décembre, le Premier ministre israélien s'est félicité de ne pas avoir "cédé à la pression internationale et permis la création" d'un État palestinien.

Plus de deux mois après avoir lancé des représailles contre le Hamas dans la bande de Gaza, une opération qui a fait plus de 18.000 morts, le Premier ministre israélien s'est dit "fier d'avoir empêché la création d'un État palestinien". Car "tout le monde sait ce qu'aurait pu être cet État palestinien après avoir vu le petit État palestinien de Gaza", a lancé Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse ce samedi 16 décembre.

Si l'enclave palestinienne est gouvernée par le Hamas, groupe islamiste responsable des attaques du 7 octobre, le petit territoire subi un blocus depuis des annés par son voisin hébreu. La colonisation en Cisjordanie, promue par le gouvernement israélien, est également dénoncée par la communauté internationale et est contraire aux multiples résolutions votées par l'ONU.

"Tout le monde sait ce qui aurait pu se passer si nous avions cédé à la pression internationale et permis la création d'un tel État en Judée et en Samarie, autour de Jérusalem et à la périphérie de Tel-Aviv", a affirmé Benjamin Netanyahu.

La mort de trois otages, "une tragédie"

Lors de cette conférence de presse, le Benjamin Netanyahu a également dit regretter "une insupportable tragédie" après la mort dans la bande de Gaza de trois Israéliens otages du Hamas, "identifiés par erreur" comme une "menace" et abattus par des soldats.

Les faits se sont produits à Choujaiya, dans le nord de la bande de Gaza, lorsque "l'armée a identifié par erreur trois otages israéliens comme une menace", a annoncé le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, à la télévision.

"Les soldats ont alors ouvert le feu dans leur direction et ils ont été tués", a-t-il expliqué, ajoutant que les otages s'étaient "soit échappés, soit avaient été abandonnés" par leurs geôliers.

Un drame qui plonge "tout l'État d'Israël en deuil", a affirmé Benjamin Netanyahu. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré samedi vouloir maintenir "la pression militaire" contre le mouvement palestinien Hamas dans la bande de Gaza, malgré l'émotion suscitée en Israël par la mort de trois otages.

Article original publié sur BFMTV.com

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