Benjamin Biolay détaille son addiction à l’alcool sans tabou

CANNES, FRANCE - MAY 27: Benjamin Biolay attends the screening of
Gisela Schober / Getty Images CANNES, FRANCE - MAY 27: Benjamin Biolay attends the screening of "Mother And Son (Un Petit Frere)" during the 75th annual Cannes film festival at Palais des Festivals on May 27, 2022 in Cannes, France. (Photo by Gisela Schober/Getty Images)

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Benjamin Biolay buvait jusqu’à 5 bouteilles par jour.

ALCOOLISME - Il buvait jusqu’à 5 litres de vodka par jour. Alors que nouvel album, Saint-Clair, sort vendredi 9 septembre, Benjamin Biolay livre dans Marie Claire un témoignage poignant sur son addiction à l’alcool, l’un de ses vieux démons. Aujourd’hui sevré, il s’interdit d’avoir une seule goutte chez lui pour ne pas replonger.

Le chanteur n’a aucun mal à se l’avouer. « À 30 ans, j’étais alcoolo. (...) Ce n’était pas agréable, je devenais gras, je n’étais même pas bourré », se souvient-il. En une semaine, il lui arrive d’écouler 30 bouteilles de vodka comme pour confirmer sa prédiction : plus jeune, il était persuadé qu’il serait « poète maudit à vie. »

Il est aussi interrogé sur sa réputation sulfureuse de fêtard, de « queutard ». Dans les années 2000, il sort beaucoup au Baron, à Paris, pour son côté « très libertaire et hédoniste, un peu hippie. » « On a fait de moi le successeur de Serge Gainsbourg. Mais je n’aurais pas pu réaliser quarante albums pour les autres si j’avais été une épave », se défend-il.

L’alcool comme outil de travail

« J’ai souvent l’impression qu’on parle de quelqu’un d’autre, mais il doit y avoir un fond de vrai. Queutard non, séducteur, oui, avoue-t-il. J’ai eu beaucoup d’aventures, toujours dans le respect de tout le monde. Et je me suis souvent fait paparazzer. Voilà. »

Pour autant, celui qui a pris sa première cuite au schnaps, à 12 ans, n’est pas abstinent pour autant. Il confie à Marie Claire qu’il envisage désormais sa consommation d’alcool comme un outil de travail : « En studio, il m’arrive d’être bourré. Deux trois verres vont me faire partir, faire taire mon putain de cerveau, ma dureté avec moi-même qui m’empêche de baiser une chanson quand je suis à deux doigts de trouver un truc. »

Le chanteur a trouvé un drôle de moyen de combler le manque : il a remplacé l’alcool par les podcasts : « J’y consacre un temps fou. Cet été, j’en ai trouvé d’extraordinaires sur Flaubert, Mussolini et Pétain. Et là, je suis à fond, j’écoute, je ne gratouille même pas, je suis bien. »

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