Benjamin Biolay, à l’origine (France 5) : "J’ai décidé de faire ce que je voulais, quel qu’en soit le prix"

UNE ENFANCE STRICTE

« J’ai reçu une éducation sévère et peu permissive, avec cette litanie qui dit que l’on ne peut pas avoir le genre de rêves que j’ai, dans la famille d’où je viens », déclare Benjamin Biolay, que l’on suit dans la rue de son enfance, à Villefranchesur-Saône. Celui qui a fêté ses 50 ans le 20 janvier dernier se souvient d’avoir grandi dans un milieu dur, dénué de « mots tendres ». Sa maman, née Opinel (petite-fille du fondateur de la célèbre marque de coutellerie, dont le logo, une main couronnée, est tatoué sur l’un des doigts du chanteur), a grandi dans une fratrie de quatorze enfants : « C’était un milieu dur, ouvrier, où il n’y avait pas beaucoup de sous, et beaucoup d’enfants à élever », explique-t-il. « Ultra mélomanes », les parents de Benjamin l’initieront au violon tout petit : « Ça me faisait chier, mais on ne pouvait pas se rebeller. » Son fort besoin d’ouverture et d’évasion était né.

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LYON ET SON CONSERVATOIRE

« J’ai décidé de faire ce que je voulais, quel qu’en soit le prix. » En 1988, Benjamin a 15 ans et quitte la maison. Il poursuit sa scolarité au Conservatoire de Lyon, dont il sortira Premier Prix de trombone. Il y fait la rencontre d’Elsa Benabdallah, aujourd’hui violoniste et amie fidèle, et est accueilli dans sa famille comme un membre à part entière. « Un jour, la mère d’Elsa m’a ramené une guitare de la salle des ventes. C’est une femme incroyable. Elle est aussi la seule adulte à m’avoir dit : “Tu vas y arriver !” » Elsa dit de lui : « Adolescent, déjà, il avait cette oreille différente, cette perception de la musique bien à lui. Dès qu’il touche un instrument, il le maîtrise très rapidement. »

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