En Belgique, Napoléon ne vaut pas deux euros

Sous la pression de la France, la Belgique a fini par céder : elle ne commercialisera pas de pièce de deux euros représentant Waterloo, la célèbre défaite française contre les armées alliées dont le bicentenaire est célébré côté belge les 19 et 20 juin. Destinée au collectionneur, cette édition spéciale devait être vendue huit euros pièce et rapporter 2,4 millions d’euros à l’Etat belge. A la place, les 180 000 ronds de métal fileront au pilon, laissant «une perte de 1,5 million d’euros», a estimé une responsable syndicale du ministère belge des Finances. Tout ça pour quoi ? «Eviter de créer des tensions inutiles en Europe», a-t-on invoqué côté français. Ce qui s’appelle être mauvais perdant.

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