Dans le Belem, la flamme olympique a pris la direction de Marseille, nouvelle étape vers les JO de Paris 2024

JO DE PARIS 2024 - Elle vogue vers la France. Une dizaine de jours après avoir été allumée à Olympie, berceau des Jeux, la flamme olympique va passer une première nuit sur le Belem en direction de Marseille. C’est Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation qui a porté la lanterne sur le trois-mâts qui navigue en Méditerranée depuis ce samedi 27 avril. La torche parcourra ensuite les mers et les océans jusqu’à arriver à Paris pour la cérémonie d’ouverture.

Voici à quoi ressemble la flamme olympique des JO de Paris 2024

Un périple, dont le parcours complet est visible dans la vidéo en tête d’article, préparé de longue date et qui mettra à contribution nombre de personnalités ainsi qu’une sécurité maximale, sorte de ballet incessant rythmant les dernières semaines qui nous séparent du début des Jeux.

Le HuffPost fait le point sur ce qui attend la flamme d’ici à la date fatidique du 26 juillet.

· 27 avril : la Belem a quitté Athènes

Réceptionnée vendredi 26 avril le Comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo), la flamme a embarqué à bord du Belem.

Avec là encore un symbole puisque le plus vieux trois-mâts français encore utilisé a été mis à l’eau en 1896, l’année de la naissance des JO modernes. Et le navire est français est totem régulièrement ressorti pour de grandes occasions, à l’image du centenaire de la statue de la Liberté en 1986 ou du Jubilé de diamant de la reine Elizabeth II en 2012.

Au terme d’une navigation d’une dizaine de jours en Méditerranée, la flamme est enfin attendue en France début mai.

· 8 mai : Marseille s’enflamme avant la France

C’est à Marseille que le symbole de l’esprit olympique retrouvera en premier l’Hexagone. Avec cette fois une célébration de l’identité grecque de la deuxième ville de France, fondée à l’origine comme colonie hellène. Un site où se tiendront aussi plusieurs épreuves olympiques durant la quinzaine, avec notamment les différents sports de voile et plusieurs matches de football. Au terme d’une journée marquée par de nombreuses animations, notamment un concert des rappeurs Soprano et Alonzo, une vasque doit ensuite être allumée. Le premier porteur sur le sol français sera le nageur Florent Manaudou.

Cette arrivée à Marseille de la flamme olympique marquera le début d’une nouvelle étape majeure de son parcours. Dès le 9 mai, après avoir été transportée dans divers sites emblématiques de la cité phocéenne, elle sera au cœur d’un voyage qui la verra traverser l’ensemble du territoire français ou presque, en passant d’un porteur à l’autre. Au programme de ses premières semaines de pérégrinations : la flamme parcourra par exemple le Var le 10 mai, la Corse quatre jours plus tard, le Gers le 18 puis le Calvados le 30.

· 7 juin : direction les Outre-mer

Après avoir visité une trentaine de départements depuis son arrivée à Marseille, la flamme s’arrêtera à Brest, dans le Finistère, le 7 juin. L’occasion pour elle de reprendre la mer ou plutôt les océans puisqu’elle doit y être embarquée sur le Maxi Banque Populaire XI, un trimaran géant destiné à la course au large.

À bord, elle se trouvera en compagnie des skippeurs Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse, mais aussi de l’ancienne athlète Marie-José Pérec, de l’ex-miss France Marine Lorphelin, du chef cuisinier Hugo Roellinger et du dramaturge Alexis Michalik. Ensemble, ils lui permettront de franchir l’Atlantique et de gagner les territoires d’Outre-mer. Ainsi, la flamme partie de Bretagne doit arriver le 15 juin en Guadeloupe.

Une seconde traversée jusqu’en Martinique mettra, elle, à l’honneur des gloires du sport ultramarin : l’escrimeuse française la plus médaillée Laura Flessel, la nageuse martiniquaise Coralie Balmy, le surfeur guadeloupéen Thomas Debierre et le skippeur Keni Piperol. Et le temps de ces deux navigations, des célébrations sont aussi prévues dans d’autres territoires. En Guyane, en Nouvelle-Calédonie, à la Réunion et en Polynésie française, des lanternes transportant des flammèches du flambeau d’origine l’apporteront un peu sur place.

· 14 juillet : la flamme arrive à Paris

Après avoir repris son parcours dès le 18 juin à Nice, avec comme chaque soir un allumage de chaudron dans un lieu symbolique, la flamme fera une première escale dans la capitale le 14 juillet, après avoir notamment traversé Lille le 3 juillet, Le Havre le 5 et Orléans le 10.

Dans la capitale, à l’occasion de la fête nationale, la flamme sera notamment exposée dans des lieux importants, pour les JO mais pas seulement. Elle passera devant l’Olympia, dans les allées du jardin du Luxembourg et dans la cour carrée du Louvre avant de passer une nuit place de l’Hôtel de ville. Le lendemain, elle verra l’Insep où sont polis les diamants du sport français, mais aussi Montmartre, l’Arc de Triomphe ou le parc des Buttes Chaumont.

· 26 juillet : le début d’un séjour aux Tuileries ?

Les jours suivant, le précieux flambeau ne s’éloignera plus très loin de la capitale. Il visitera seulement des départements proches de Paris : l’Aisne, l’Oise puis tous ceux d’Île-de-France au rythme d’un par jour entre le 19 et le 25 juillet, en terminant par la Seine-Saint-Denis, où se dérouleront nombre d’épreuves.

Le 26, enfin, la flamme olympique s’installera définitivement à Paris au terme de la cérémonie d’ouverture voulue grandiose et ouverte sur la Seine par le metteur en scène Thomas Jolly. Et si la rumeur d’une vasque installée pour la quinzaine dans le jardin des Tuileries, au cœur de la capitale, a longtemps été évoquée, Tony Estanguet, le patron du Cojo, a refusé de confirmer lors d’une conférence de presse mercredi 10 avril. Saluant une « belle tentative » de la part du journaliste qui l’interrogeait, il a lancé un « Rendez-vous le 26 juillet » mystérieux.

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