«Becoming Karl Lagerfeld», un projet tout à la gloire du «Kaiser» de la couture

C’est l’année des grands couturiers sur le petit écran. Après les évocations de l’Italien Versace, de l’Espagnol Cristobal Balenciaga et du Français Christian Dior, c’est au tour de Karl Lagerfeld d’être au centre d’une mini-série. Diffusée sur la plateforme Disney+, « Becoming Karl Lagerfeld » retrace en 6 épisodes l’avènement du grand couturier allemand qui connut une ascension fulgurante à partir des années 1970 chez Chloé, avant de dépoussiérer Chanel et de lancer sa propre marque.

« La mode est faite de passions et de trahisons », nous dit l’affiche. À prendre la phrase au pied de la lettre, qui mieux que Lagerfeld possédait le cocktail d’ambition, de méchanceté et de glamour propre à émoustiller le grand public. Disparu en 2019, l’homme avait largement contribué à forger sa légende, avec ses lunettes noires, son catogan poudré, son ego aussi surdimensionné que son ambition et son esprit acéré.

La série commence en 1972, Lagerfeld est encore un inconnu du grand public, et il est dévoré de jalousie devant le succès de son ami et rival Yves Saint Laurent. Entre rivalités de clans, fêtes et décadence, amours toxiques avec le dandy Jacques de Bascher, l’histoire suit l’ascension de celui qui deviendra bien des années plus tard le directeur artistique de la maison Chanel.

L’esthétique est léchée, les décors « seventies », et le casting de prestige. C’est l’Allemand Daniel Brühl qui incarne le « Kaiser » de la couture. Ceci, et l’envie aussi de découvrir l’univers de la mode et l’envers du décor parviennent à déjouer le côté un peu convenu de ce projet tout à la gloire de Lagerfeld.


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