"Beau gosse": Joe Biden ironise sur le "mugshot" de Donald Trump

"Beau gosse": Joe Biden ironise sur le "mugshot" de Donald Trump

Lorsque sa photo d'identité judiciaire a été prise jeudi en Géorgie, Donald Trump portait un regard noir et affichait une mine renfrognée. Ce "mugshot" a en revanche suscité un franc sourire chez Joe Biden.

Lors d'un déplacement en Californie vendredi, une journaliste a demandé au président américain s'il avait vu le fameux cliché. Après avoir répondu spontanément par un rire, le locataire du Bureau ovale a manié l'ironie: "Je l'ai vu à la télévision. Beau gosse, mec formidable."

Joe Biden n'est pas le seul à s'être amusé de la photo prise par les services du shérif d'Atlanta avant la libération sous caution de Donald Trump. Depuis jeudi, elle est l'objet d'innombrables détournements et montages, qu'ils soient réalisés par des internautes hostiles ou favorables à l'ancien président américain.

Un cliché utilisé pour des produits dérivés

Mais ce "musghot" pourrait d'abord faire les affaires de Donald Trump lui-même. Au lieu de le voir comme un objet d'humiliation, il s'en immédiatement emparé pour l'utiliser à des fins de merchandising et lever des fonds destinés à sa campagne.

Sur le site "Trump 2024", ses soutiens sont invités à contribuer à hauteur de 47 dollars à la campagne du grand favori des sondages pour les primaires républicaines. En échange, ils recevront un T-shirt blanc avec le "mugshot" de Donald Trump imprimé et le slogan "NEVER SURRENDER!" ("NE VOUS RENDEZ JAMAIS!")

Inculpé au total dans quatre affaires qui pourraient mettre des bâtons dans les roues de sa campagne, Donald Trump continue de se poser en victime d'une cabale politique et d'une "chasse aux sorcières" menées par l'administration Biden.

Dans un communiqué, son équipe de campagne a affirmé que "l'État de l'ombre tente de faire du président Trump l'ennemi public numéro 1 pour oser défier la classe dirigeante corrompue de Washington" et a dénoncé une "photo judiciaire officielle qui le présente comme un criminel aux yeux du monde entier."

Article original publié sur BFMTV.com