Pour Bayrou, Juppé ne cède pas à «l'hystérisation du débat identitaire»

François Bayrou, le 27 avril à Paris.

A l'ouverture de l'université d'été de son parti à Guidel (Morbihan), le président du MoDem François Bayrou a une nouvelle fois soutenu le maire de Bordeaux.

Pour François Bayrou, Alain Juppé est décidément le candidat qu’il lui faut. Un candidat qui ne cède rien, «droit dans ses bottes» dans les débats de la primaire du parti Les Républicains. A l’ouverture de l’université de rentrée du MoDem, le parti qu’il préside, le maire de Pau n’a cessé de tresser des couronnes de laurier à l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac. «Alain Juppé est un homme d’Etat qui refuse de glisser lorsque tout glisse, de dériver lorsque tout le monde dérive. Un homme d’Etat s’affirme lorsqu’il résiste à son propre électorat. Et cela justifie notre soutien et notre engagement», a affirmé le triple candidat à l’élection présidentielle. Surtout lorsque le principal adversaire de Nicolas Sarkozy ne cède en rien «à l’hystérisation du débat identitaire nuisible pour le pays».

Un soutien brandit aujourd’hui bannière au vent et étendard claquant après une période de soutien sans effusion. Parce que la bataille de la primaire de la droite, sans le centre, entre dans sa période décisive, François Bayrou a jugé bon de passer à la vitesse supérieure. Point de départ de ce changement de vitesse, l’interview donnée au journal le Monde par le maire de Bordeaux. «Il est courageux. Il accepte le combat et ne se laisse pas entraîner dans le vent», juge François Bayrou, heureux de constater que l’ancien Premier ministre «se place à ce niveau-là. Plus Juppé s’affirme en face des dérives de Sarkozy, plus il a de chances de gagner». Et peu importe que la campagne d’Alain Juppé puisse sembler poussive, sans ferveur ou sans entrain, car «lorsque vous entrez dans le combat, quand vous faites la guerre, tous vos défauts s’estompent», constate François Bayrou en connaisseur.

Sondage à l’appui, 75% des sympathisants Modem devraient participer à la primaire afin de faire barrage à Nicolas Sarkozy et (...)

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