Toutes les batteries de voitures électriques ne se valent pas

Dans une voiture électrique, la batterie est de loin l’élément le plus important. L’autonomie du véhicule, sa puissance de charge et sa capacité à parcourir de longues distances en un temps record sont toutes liées à la technologie employée dans la batterie. Quelles sont les différentes chimies existantes aujourd’hui, leurs avantages et inconvénients ?

Le jargon spécifique aux batteries des voitures électriques peut être difficile à appréhender. On parle d’architecture 400 ou 800 volts, puis arrivent différentes chimies de batteries, chacune avec son lot d’avantages et inconvénients.

Pour y voir plus clair, faisons le point sur les deux grandes catégories utilisées à l’heure actuelle dans les voitures électriques : les batteries LFP (lithium-fer-phosphate) et les batteries NMC ou NCA (nickel-manganèse-cobalt et nickel-cobalt-aluminium). À l’issue de ce dossier, vous devriez être en mesure de comprendre pourquoi toutes les batteries ne se valent pas, et de déterminer celle qui est le plus adaptée à votre usage.

LFP : les batteries les moins chères peuvent-elles être les meilleures ?

Depuis 2020, les batteries LFP ont gagné en popularité grâce à un modèle en particulier : la Tesla Model 3. Véritable tête d’affiche de la mobilité électrique à travers le monde, la version d’entrée de gamme de la marque d’Elon Musk s’est mise à utiliser une batterie LFP lorsque la giga-usine de Shanghai a été construite.

Depuis,

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Crédits photos de l'image de une : Plateforme BYD électrique avec ses batteries Blade // Source : Raphaelle Baut