Batman v Superman : l'aube de la justice (TFX) - Comment Ben Affleck a hérité du rôle de Batman malgré le courroux des fans
S’il y a un rôle dans lequel on n’attendait pas l’acteur de Gone Girl, c’est bien celui du justicier tourmenté de Gotham City. L’annonce du choix de Ben Affeck, souvent critiqué pour son manque d’éclat et sa prestation sans panache en Daredevil au cinéma, avait provoqué la colère des Batmanophiles. Des tweets assassins et des photos détournées – avec George Clooney se réjouissant : « Je ne serai plus considéré comme le pire acteur l’ayant incarné » – ont envahi la Toile. Sans compter une pétition rageuse qui, en trois jours, recueillait 67 000 signatures. « Le premier commentaire disait quelque chose comme “Noooooon !” », s’amuse aujourd’hui le comédien. Le « Ben Affeck bashing » a été féroce, mais les fans ont perdu.
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Un retour en grâce à Hollywood
Il faut dire que Ben a eu des alliés de poids. À commencer par Joss Whedon, le réalisateur d’Avengers : « Le public ne trouvait pas non plus crédible Heath Ledger en Joker. Mais il est devenu le superméchant préféré des cinéphiles. » Pour Zack Snyder, le metteur en scène du film, Affleck était le candidat idéal : « Je cherchais un comédien qui en impose physiquement. Il devait être plus grand que Henry Cavill, car je voulais que Superman lève les yeux pour regarder Batman. Ben mesure 1 m 92, c’est sept centimètres de plus que Henry. » Et même le producteur, Charles Roven, est monté au créneau : « Nous voulions quelqu’un qui ait du vécu. On devait sentir qu’il avait dû surmonter pas mal d’épreuves. » Pile le karma de Ben Affeck. À 43 ans, le petit gars de Boston a tout connu : la gloire à 25 ans (Oscar du Meilleur scénario pour Will Hunting, avec son ami Matt Damon), la traversée du désert à 30 ans, après une série de flops et sa liaison douloureuse avec Jennifer Lopez, et puis, enfin, le retour en grâce.
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