Bardella grand vainqueur, Hayer sauve la mise, Glucksmann réussit son pari… Ce qu’on retient du scrutin européen en France

Les équilibres des députées européens français sont bouleversés par le scrutin de 2024, par rapport au dernier en 2019. Principaux enseignements des résultats définitifs.

Le succès annoncé de Jordan Bardella

Comme annoncé depuis de nombreuses semaines par les sondages, le président du Rassemblement national arrive très largement en tête des votes des Français, avec 31,4%. Le RN devrait donc compter 31 sièges au Parlement européen, une progression de 8 sièges par rapport à 2019. Cette victoire donnera des ailes au parti d’extrême-droite pour les prochains scrutins, mais elle ne devrait pas changer pas les équilibres au Parlement européen. Le groupe auquel appartient le RN ne jouera pas de rôle pivot, restant plus faible que les sociaux-démocrates et le Parti populaire européen.

Le camp présidentiel sauve l’honneur

La liste Renaissance menée par Valérie Hayer arrive en deuxième position, avec 14,6% des suffrages. Talonnée par le social-démocrate Raphaël Glucksmann pendant toute la campagne, elle parvient finalement à rester devant lui et sauver 14 sièges. C’est 9 de moins que dans le précédent Parlement et cela reste un dur rappel à la réalité pour le parti au pouvoir en France, en vue des prochaines échéances électorales françaises.

Une regain d’intérêt pour la social-démocratie

Raphaël Glucksmann n’aura finalement pas réussi à doubler la liste Renaissance, mais il réussit une très belle performance, avec 13,8% des voix, en doublant le nombre de députés sociali...


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