Barbecue (TMC) : "Lambert Wilson vouait une admiration totale à Franck Dubosc sur le tournage"

Votre film traite de la crise de la cinquantaine. Est-ce autobiographique, sachant que vous avez fêté vos 52 ans sur le tournage ?

Éric Lavaine : En partie. Le personnage d’Antoine Chevalier (Lambert Wilson) s’inspire d’un de mes amis. Il s’appelle Didier. Lors du marathon de Paris, il a fait un arrêt cardiaque et est tombé dans un coma profond trois semaines. En se réveillant, il a envoyé balader son travail, sa femme, ses amis. Comme Antoine.

Pourquoi avoir choisi Lambert Wilson pour ce rôle ?

Je voulais un acteur d’envergure, qui porte beau, avec de la classe. Antoine est un homme qui a passé sa vie à faire attention, à s’entretenir. Lambert Wilson véhicule bien cette image d’exigence.

A-t-il hésité à incarner ce personnage ?

Non. J’étais à Cannes, à deux heures du matin, très éméché et, en boîte, je tombe par hasard sur Lambert, lui aussi dans un état alcoolisé assez avancé. J’ai une révélation : Antoine, c’est lui. Je vais alors le convaincre, dans un vacarme incroyable ! A la fin de ma tirade, il me dit : "Si votre film est à la hauteur de ce que vous me racontez, je signe…" On s’est retrouvé à Paris, et il a signé.

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