Barça-PSG: "Le seul gardien qui va moins haut quand il saute", Donnarumma a semblé encore fébrile à Montjuïc

Gianluigi Donnarumma était sur un petit nuage depuis le début de l’année 2024. Au point de s’inviter dans le débat pour le meilleur gardien du monde. Mais la hype est nettement retombée après la double confrontation face au FC Barcelone, en quart de finale de la Ligue des champions. Déjà en difficulté lors de la défaite au Parc des Princes la semaine passée (2-3), le gardien du PSG a livré une nouvelle prestation inquiétante mardi durant la victoire à Montjuïc (1-4).

Souvent à contre-temps, maladroit dans ses interventions aériennes et globalement fébrile, le portier italien de 25 ans n’a pas dégagé beaucoup de sérénité en Catalogne. Même s’il a repoussé quelques ballons chauds. "Il y a encore une ou deux sorties qui sont cataclysmiques, a noté Daniel Riolo dans l’After Foot sur RMC. Celle où il met le genou dans l’épaule de Lewandowski… Tu te rends compte comme il part loin! Je ne sais pas où il va. Et sur le but (de Raphinha), il attend. Il n’anticipe pas du tout, il pense peut-être qu’il va y avoir un centre derrière. Il ne voit pas la balle..."

"Il n’est quand même pas rassurant"

Un constat partagé par Christophe Dugarry, notamment sur ses sorties dans les airs. "C’est le seul gardien qui va moins quand il saute, que quand il ne saute pas. Je n’ai jamais vu ça. Quand il saute, il est tout petit", s’étonne le champion du monde 1998.

"C’est vrai qu’il n’est quand même pas rassurant, appuie Jérôme Rothen. Après, il ne faut pas lui retirer aussi l’arrêt qu’il fait sur Lewandowski. Il prend de la place dans le but. Mais franchement, tu arrives en demi-finale de Ligue des champions avec un gardien comme ça, qui hésite autant… c’est pour ça qu’il y a beaucoup de mérite aux joueurs de champ d’avoir réussi à se qualifier."

Article original publié sur RMC Sport