Barça-PSG: "Un coach incroyable", comment Luis Enrique a insufflé le vent de la remontada dans l’esprit des Parisiens
La remontada en personne. Sept ans après avoir humilié le PSG en huitième de finale de la Ligue des champions, Luis Enrique a refait le coup au Barça, en quart de finale cette fois. Le coach espagnol a préparé à merveille son équipe pour renverser la situation face à son ancien club. Après leur défaite la semaine au Parc des Princes (2-3), les Parisiens ont décroché leur place dans le dernier carré de la compétition en s’imposant sur la pelouse du stade Montjuïc, au terme d’un match spectaculaire (1-4). Après ce succès historique, ils ont rendu hommage à leur coach, qui leur a transmis sa confiance et sa sérénité ces derniers jours.
"Luis Enrique est incroyable, a confié Vitinha sur Canal+. Il nous apporte beaucoup. Dans la tactique, dans la tête, dans la façon dont il nous parle... C’est un coach incroyable. Il a beaucoup de mérite." Mêmes compliments dans la bouche d’Ousmane Dembélé, élu homme du match pour son retour en Catalogne. "Tout le monde y a cru. On n’a pas baissé les bras, on savait qu’on allait marquer des buts. La tactique du coach a été parfaite", savoure le n°10 parisien. Idem pour Bradley Barcola, auteur d'une prestation séduisante sur son aile gauche: "On s’est dit qu’on venait pour gagner, donc on a beaucoup travaillé la semaine pour venir gagner. On a fait de la tactique. Et vous l’avez vu aujourd’hui, on était prêts. On a fait ce qu’il y avait à faire (…) Il y a vraiment un collectif. On travaille tous défensivement et offensivement et quand on joue comme ça, je pense qu’on est inarrêtables."
Mbappé: "On a travaillé avec l’idée qu’on allait venir gagner"
Au coup de sifflet final, Kylian Mbappé, auteur d’un doublé, est venu trouver Luis Enrique pour le prendre dans ses bras. Cette franche accolade n’a échappé à personne alors que l’ancien sélectionneur de la Roja offre moins de temps de jeu au capitaine de l’équipe de France depuis qu’il a annoncé en interne son départ à l’issue de la saison.
"On est très très contents. C'est sûr qu'on voulait gagner. On a travaillé pendant six jours avec l'idée qu'on allait venir ici et gagner. Et c'est la victoire de tout un groupe", a commenté Mbappé en zone mixte. "Il faut féliciter tout le monde, tous les gens de l'ombre du club. Bien sûr, le staff, les joueurs, nous on est sur le devant de la scène, mais vraiment, l'ensemble du club a préparé ce rendez-vous avec l'idée qu'on n'allait pas rentrer tristes. Et on est très contents de rentrer avec cette qualification."
Al-Khelaïfi: "J’avais confiance en mon coach"
Une qualification que l’ensemble du vestiaire a savouré sans retenue. Y compris ceux qui jouent moins comme Gonçalo Ramos, Nordi Mukiele ou Randal Kolo Muani. C’est l’une des grandes réussites de Luis Enrique cette saison. Avec son charisme naturel, ses certitudes tactiques et ses méthodes de management, le technicien ibère a su fédérer son groupe. Le turn-over qu’il a instauré a offert du temps de jeu à la majorité de joueurs et ceux qui ont été plus souvent sur le banc ne s’en sont pas plaints pour l'instant. Ce PSG ressemble aujourd'hui à l’équipe soudée et solidaire promise lors de sa prise de fonction.
Nasser Al-Khelaïfi, forcément ravi, a eu lui aussi des mots élogieux pour son entraîneur, recruté l’été dernier en remplacement de Christophe Galtier. "J’avais confiance en mon coach, mon staff technique, mes joueurs. Parce que nous, on n'a pas un ou deux joueurs, on a une super équipe. J’ai vu tout le monde ensemble. Tout le monde a eu cette envie de gagner, de prendre cette victoire."
Luis Enrique: "On a gardé la même mentalité"
Luis Enrique lui-même s’est montré satisfait par le visage de ses protégés à Barcelone. "On a montré ce qu’on voulait faire ici, s’est-il réjoui en après la rencontre. On a pris un but mais on a gardé la même mentalité. On a tout fait pour être meilleurs que le Barça. Les joueurs ont démontré beaucoup de caractère et d’envie (…) Je pense que l'équipe était à un très haut niveau. Tous les joueurs, sans exception, étaient très heureux. C'est la fête, c’est la fête".