Yahoo Actualités Barça: "Gündogan s'est excusé", assure Araujo après leur accrochage post-élimination face au PSG
C’est le tournant de ce quart de finale retour de Ligue des champions. Reponsabilisé à outrance à la relance face au PSG (1-4), comme le prévoyait le plan de Luis Enrique, le défenseur central du Barça Ronald Araujo a manqué une transmission vers Ilkay Gündogan. Une erreur qui aurait pu rester anecdotique si elle ne lui avait pas été fatale en l'obligeant à commettre une faute sur Bradley Barcola qui filait au but pour défier Ter Stegen. Un geste désespéré qui a valu au défenseur uruguayen d’être expulsé alors que le Barça menait 1-0 (4-2 sur l’ensemble de la confrontation).
Gündogan "ne voulait blesser personne"
Réduit à dix pendant plus d’une heure, le Barça a encaissé quatre buts. Très critiqué pour son intervention, Ronald Araujo l’a aussi été par ses propres coéquipiers. Après l’élimination, Gündogan avait estimé que l’international uruguayen aurait pu agir différemment, en permettant par exemple à Barcola de se présenter face au gardien. "Il y a des valeurs, des codes de vestiaires qu'il faut selon moi respecter", avait répondu Ronald Araujo à son coéquipier, par l’intermédiaire du quotidien catalan Sport.
Le temps est passé depuis, et l’atmosphère semble s’être assainie dans le vestiaire catalan. "La situation est éclaircie avec Gündogan, tout va bien, a assuré Araujo après la défaite (2-3) dans le Clasico face au Real Madrid, dimanche soir. Nous en avons parlé, il s’est excusé auprès de moi." "D'un point de vue footbalistique, il n'y a rien à me reprocher", a estimé Araujo concernant sa faute sur Bradley Barcola. "L’ambiance est bonne. Nous regardons vers l’avenir", avait déclaré pour sa part le milieu de terrain allemand Ilkay Gündogan dans le cadre d’un entretien accordé à ESPN.
Le Français Jules Koundé avait lui aussi acté la fin des tensions dans le vestiaires barcelonais, affirmant que Gündogan "ne voulait blesser personne". "Et Ronald l’a compris après en avoir parlé", avait complété le Français, qui ajoutait: "Le vestiaire est tranquille. On en a parlé entre nous, c'est le plus important, et le sujet est clos." Tout comme le championnat d’Espagne semble plié, même si Carlo Ancelotti refuse pour l’instant de le crier trop fort. Le Real Madrid possède désormais onze points d’avance sur son rival catalan à six journées de la fin.
