Dans les banquets celtiques, on ne mangeait pas que du sanglier !

C'est en particulier l'étude des écofacts (vestiges matériels du monde végétal et animal) grâce à l'archéozoologie et l'archéobotanique qui fournit les données les plus nombreuses sur l'alimentation à l'échelle d'un site archéologique, avec réalisation de synthèses régionales et chronologiques. Ainsi, pour la fin de la période de La Tène (2e âge du Fer, 450-50 av. J.-C.), le stéréotype de Gaulois grands consommateurs de sangliers, vivant de la chasse et non des produits de l'élevage est démenti par l'archéologie puisqu'il s'avère que la consommation d'animaux sauvages est réduite.