Bannis après 1937, les grands dirigeables reviennent

Vue d'artiste d'un dirigeable LCA60T de Flying Whales au-dessus d'un village reculé du Canada.  - Credit:Flying Whales
Vue d'artiste d'un dirigeable LCA60T de Flying Whales au-dessus d'un village reculé du Canada. - Credit:Flying Whales

Les images sont parmi les plus célèbres de l'histoire des actualités cinématographiques : le 6 mai 1937, pressé d'atterrir près de New York, le dirigeable allemand Hindenburg s'embrase et s'écrase. Des 36 passagers et 61 membres d'équipage, 34 perdent la vie. Au sol, un agent est aussi tué. Cet accident aurait pu rester anodin dans la longue série des crashes aériens civils du XXe siècle : après tout, les avions de ligne font beaucoup plus de morts… Mais pas de chance pour les dirigeables, ce jour-là, les caméras de Pathé, Fox, Paramount et Universal sont présentes.
L'accident du Hindenburg est la première catastrophe majeure à être filmée et commentée en direct par un journaliste, même si les bandes ont été diffusées quelques heures plus tard. Partout dans le monde, les images des flammes ruinent la réputation des grands dirigeables. Rien à faire : l'avenir de ce moyen de transport est scellé par trente-cinq morts. Il devient impossible de construire de tels engins gonflés à l'hydrogène, particulièrement inflammable, et même ceux gonflés à l'hélium sont écartés. L'avion, qui se dote bientôt de réacteurs pour remplacer les hélices, devient le roi incontesté des cieux.

60 tonnes de fret sans grandes infrastructures

Mais aujourd'hui, les dirigeables sont peut-être sur le point de revenir massivement dans le ciel. Peut-être connaissez-vous l'excellente série américaine Fringe, dans laquelle un monde parallèle au nôtre est rempli de dirigeables, l'accident drama [...] Lire la suite