Dans la bande de Gaza, pas de trêve pour le ramadan

Dans la bande de Gaza, pas de trêve pour le ramadan

À Jérusalem-Est, sur l’esplanade des mosquées, seules quelques personnes étaient présentes dimanche, veille du ramadan. Cette année, ni décoration, ni festivités particulières. Les restrictions d’accès à l’esplanade des mosquées ont tout de même été levées.

Mais les autorités israéliennes, qui sont en état d’alerte, multiplient les contrôles autour de la mosquée al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam.

C’est dans ce climat tendu, que Benny Gantz, ministre du cabinet de guerre israélien, a publié un message d’apaisement dimanche.

"Israël est engagé dans une sérieuse bataille ces jours-ci, qui a commencé avec l'attaque meurtrière des terroristes du Hamas contre tous les citoyens d'Israël, y compris les musulmans. Notre guerre n'est pas contre l'islam, mais contre ceux qui portent atteinte aux valeurs de l'islam. Contre ceux qui commettent des crimes contre l'humanité et qui cherchent à détruire la société israélienne et notre avenir commun", a-t-il déclaré.

Dans la bande de Gaza, l’armée israélienne poursuit ses opérations. Dimanche, Tsahal a mené plus de 60 raids aériens qui ont fait, selon le Hamas, au moins 85 morts dans le centre et le sud du territoire, notamment à Khan Younès.

Alors que les espoirs d’une trêve pour le ramadan s’éloignent, les habitants, restent dans l’inquiétude d’une offensive à grande échelle dans la ville de Rafah, où se sont réfugiés plus d’un million et demi de Palestiniens ayant fui les combats au nord de l’enclave.

Depuis le 7 octobre, le bilan des victimes dans l’enclave palestinienne est de plus de 31 000 morts, selon le Hamas. L’ONU a mis en garde contre une “famine généralisée, presque inévitable” selon elle.