Bande-annonce Amanda : Vincent Lacoste désemparé face à la garde de sa nièce

En 2018, difficile de passer à côté du phénomène Vincent Lacoste. L'acteur a brillé cette année en incarnant deux fois de suite un étudiant ; chez Christophe Honoré d'abord dans Plaire, aimer et courir vite puis chez Thomas Lilti dans Première année.

Dans Amanda, le comédien, habitué des comédies, opère un virage à 180 dégrés avec un drame pur et dur. Il se glisse cette fois dans la peau de David, 24 ans. Ce dernier vit au jour le jour, avec insouciance, en compagnie de sa petite amie, Léna. Cette dernière est campée par la sublime Stacy Martin, révélation de Nymphomaniac et vue récemment dans Le Redoutable de Michel Hazanavicius. Elle a aussi fait tourner la tête de Tahar Rahim dans Joueurs, sorti en juillet dernier.


Vincent Lacoste (David) et Isaure Multrier (Amanda)

David vit de petits boulots et recule, pour un temps encore, l’heure des choix plus engageants. Le cours tranquille des choses vole en éclats quand sa sœur aînée meurt brutalement dans un attentat (Le réalisateur s'est inspiré du traumatisme lié aux attaques du 13 novembre 2015). David se retrouve alors en charge de sa nièce de 7 ans, Amanda. Pour le jeune homme, c'est un bouleversement total. Ne s'étant jamais imaginé avec un enfant sur les bras, il va devoir faire face à cette situation, gérer son deuil et celui de sa nièce tout en s'occupant de son bien-être.

Amanda est mis en scène par Mikhaël Hers. Il s'agit de son 3ème long-métrage après Memory Lane et Ce sentiment de l'été. Ce dernier traitait déjà de personnages en deuil après le décès brutal d'un proche. Le cinéaste revient vers ce thème en y incluant une dimension supplémentaire, celle d'un homme insouciant totalement désemparé face à son deuil et ses responsabilités nouvelles. L'héroïne dont le film tire son nom, Amanda, est jouée par la petite Isaure Multrier, qui fait ses débuts devant la caméra. Greta Scacchi, Ophelia Kolb et Jonathan Cohen complètent le casting de ce drame qui débarquera au cinéma le 21 novembre.

L'INTERVIEW VRAI/FAUX DE VINCENT LACOSTE