Balle Perdue (Netflix) : le film avec Alban Lenoir devient une franchise à la Fast and Furious

C’est un coup de maitre pour Guillaume Pierret. Avec Balle perdue, son premier long métrage, le réalisateur et scénariste qui n’était jusqu’ici passé derrière la caméra que pour des courts, a réalisé un vrai raz de marée sur Netflix.

Sorti le 19 juin 2020, ce film d’action réunissant Alban Lenoir, Nicolas Duvauchelle, Stéfi Celma et Ramzy Bédia a séduit en nombre les utilisateurs de la plateforme à tel point qu’il s’est fait une place au chaud dans le Top 10 des films non anglophones les plus populaires sur Netflix. Pointant à la 7e place de ce classement, il affiche au compteur 58 320 000 d’heures vues lors de ses 28 premiers jours sur Netflix. Un succès qui perdure dans le temps puisqu’il continue à séduire le public près d’un an après sa sortie. Il était ainsi présent trois semaines d’affilée dans le top 10 des films non anglophones les plus vus sur Netflix en début d’année.

Un Fast and Furious à la française ?

Décidée à surfer sur ce gros succès, la plateforme a mis en route une suite dont le tournage vient de s’achever. Attendue fin 2022 sur la plateforme, elle mettra en scène le duo Lino (Alban Lenoir)/Julia (Stéfi Celma) qui ont pris la suite de Charras à sa mort à la brigade des stups. Une nouvelle voie qui n’empêche pas cet ancien braqueur de tout mettre en œuvre pour retrouver ceux qui ont assassiné son frère et son mentor.

Et surprise, ce deuxième volet ne sera pas le dernier. Lors de sa conférence de presse organisée jeudi à Paris, Netflix a annoncé que Balle perdue sera au final une trilogie. Au minimum puisqu’un commentaire de Sara May, la directrice des acquisitions et coproductions de films, interroge sur l’avenir de Balle perdue. « Ce sera la première franchise française Netflix », a-t-elle affirmé. De quoi faire naître des rumeurs d’un avenir à la Fast and Furious ; saga américaine qui compte actuellement 10 films.

Musclé, Balle perdue a notamment marqué les esprits par ses scènes d’action empreintes de réalisme dans lesquelles Guillaume Perret n’a ajouté aucun effet numérique et a misé sur des plans longs pour englober toute l’action. Alban Lenoir, de son côté, a réalisé la plus grande partie de ses cascades.

Clara Kolodny

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