Bachar al-Assad : un dialogue impossible avec la France «qui soutient le terrorisme dans notre pays»

Le président syrien Bachar al-Assad le 17 avril 2015.

Dans une interview diffusée lundi soir sur France 2, le président syrien rejette les accusations qui visent son armée et s'explique sur l'impossible coopération avec la France.

Quatre ans après le début de la sanglante guerre civile en Syrie, le président du pays, Bachar al-Assad, a accepté de répondre aux questions d’un média français, dans le 20 heures de France 2. L’homme fort de Damas campe sur ses positions et lne change pas de discours.

Pas de coopération avec la France. Des contacts entre services de renseignement français et syriens existent en dépit de la rupture des relations diplomatiques bilatérales, a affirmé le président syrien Bachar al-Assad. «Il y a des contacts mais il n’y a pas de coopération», a-t-il expliqué sans donner de précisions. «Nous sommes toujours intéressés au dialogue avec quiconque», a aussi indiqué le président syrien en réponse à une question sur une relance des relations avec la France. «Mais comment peut-on établir un dialogue avec un régime qui soutient le terrorisme dans notre pays ?», s’est-il interrogé, en reprenant son antienne selon laquelle les opposants à son pouvoir ne sont que des terroristes. «Les fers de lance contre la Syrie ont été : un la France, deux le Royaume-Uni», a-t-il aussi déploré en jugeant que «personne ne prend plus au sérieux les déclarations des responsables français». «Pour une simple raison: c’est que la France est devenue en quelque sorte un satellite de la politique américaine dans la région. Elle n’est pas indépendante, et n’a aucun poids, elle n’a plus aucune crédibilité», a-t-il ajouté.

Etat islamique. A une question portant sur sa responsabilité dans l’émergence du groupe Etat islamique (EI), le président syrien a souligné que l’EI a «été créé en Irak en 2006 sous la supervision des Américains». «Je ne suis pas en Irak. Je n’y ai jamais été. Je ne contrôlais pas l’Irak. C’était les Américains qui contrôlaient l’Irak. L’EI est venu d’Irak en Syrie, car le chaos est contagieux», a-t-il (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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