Bac 2024 : Les épreuves de spécialité auront lieux en juin et non plus en mars

Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, avait promis des annonces imminentes sur l’organisation de ces épreuves.

Dès la session 2024, les épreuves de spécialités du bac se tiendront au mois de juin, et non plus en mars (photo d’illsutration lors du bac 2023 à Tournefeuille)
Dès la session 2024, les épreuves de spécialités du bac se tiendront au mois de juin, et non plus en mars (photo d’illsutration lors du bac 2023 à Tournefeuille)

BACCALAURÉAT - Fin du suspense. Le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal avait promis des annonces imminentes au sujet du calendrier du bac. La question est désormais tranchée, rapportent Le Parisien et l’AFP d’après des sources proches du dossier.

Dès la session 2024, les épreuves de spécialités se tiendront au mois de juin, et non plus en mars. L’organisation anticipée de ces épreuves avait été critiquée en raison de l’absentéisme qu’elle avait généré ensuite.

Une annonce que le ministre aura l’occasion de développer ce dimanche soir, puisqu’il est l’invité du 20 Heures de TF1.

« Il fallait apporter une solution à un problème majeur. C’est une bonne nouvelle, qui correspond à notre demande », a réagi dimanche auprès de l’AFP Bruno Bobkiewicz, secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l’Education Nationale.

Emmanuel Macron avait estimé dans un entretien au Point il y a quelques jours aue les épreuves du baccalauréat, qui ont démarré pour la première fois en 2023 dès le mois de mars, ne peuvent pas se tenir « si tôt dans l’année ». Le « nouveau baccalauréat » tel qu’imaginé par le ministre Jean-Michel Blanquer n’a été complètement mis en oeuvre que dans cette édition 2023, pour la première fois depuis la réforme de 2019.

Les élèves de terminale ont passé en mars deux épreuves de spécialité, les deux matières majeures choisies par chaque lycéen en terminale et qui comptent à elles seules pour un tiers des résultats du bac. La note du bac repose à 40% sur du contrôle continu et à 60% sur des épreuves dites terminales, dont les épreuves de spécialité, la philosophie et le grand oral passés en classe de terminale.

Pour Bruno Bobkiewicz, « ce n’est pas complètement un retour en arrière, on garde la logique du contrôle continu, avec un ajustement nécessaire au vu de ce qu’on a vécu ». Le calendrier du baccalauréat nouvelle formule avait suscité de nombreuses critiques de la part des syndicats et des parents d’élèves sur la tenue des épreuves de spécialités en mars, entraînant absentéisme et démotivation de certains élèves au dernier trimestre.

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