La bête curieuse (Arte) Laura Smet : "On m’a toujours regardé comme une bête curieuse"

A près huit années d’incarcération pour meurtre, Céline recouvre la liberté. Mais une liberté conditionnelle, avec un bracelet électronique à la cheville. Recueillie par sa mère, qui a refait sa vie dans une banlieue éloignée de la capitale, elle est prise à l’essai comme hôtesse d’accueil dans un hôtel parisien et s’invente une nouvelle identité. Devenue Héloïse, elle va se battre pour vivre à nouveau pleinement…

Laurent Perreau, le réalisateur, dit que ce téléfilm n’était pas possible sans vous. Joli compliment !
Laura Smet : Je n’aurais pas pu le faire sans lui non plus. À la lecture du scénario, j’ai été happée par ce rôle, qui m’a renvoyé à mon vécu personnel. Dans ma jeunesse, étant la fille de… on m’a toujours regardé comme une bête curieuse. Je pense que Laurent a su capter cela, sans le dire. Cette profonde curiosité qu’il ressent pour l’être humain m’a touchée, à un tel point qu’il m’a donné confiance en moi.

Ce rôle a-t-il nécessité une préparation particulière ?
Avec Laurent, nous sommes allés à la prison de Fleury-Mérogis, il y a quatre ans, rencontrer une jeune détenue en attente de son jugement. J’avais du mal à lui poser des questions. Alors, je l’ai observée. Elle s’était apprêtée pour nous recevoir et parlait beaucoup. Moi, j’étais comme une éponge. Je l’écoutais sans quitter son regard. Plus tard, nous avons assisté à son procès. Et là, j’ai été frappée. Elle paraissait quinze ans de plus, avait des cheveux ... Lire la suite sur Télé 7 Jours

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