Avion : les contrôles de sécurité accélérés grâce à ce bijou de technologie ?
À quelques semaines des Jeux olympiques, des expérimentations sont en cours à Roissy et Orly.
Avant d’accéder à la salle d’embarquement, tous les passagers doivent passer par l’immuable contrôle de sécurité dans les aéroports. Il faut enlever sa veste et sa ceinture, sortir son ordinateur portable, vider ses poches et surtout veiller à ne pas oublier de liquide dans son bagage cabine pour ne pas sonner au portique de sécurité. En plus de faire perdre du temps, ces précautions sont-elles vraiment nécessaires à l’heure où la technologie ne cesse de progresser ? Bonne nouvelle : de nouveaux scanners 3D, déjà déployés dans plusieurs aéroports, pourraient révolutionner le temps d’attente et faire gagner un temps fou aux passagers.
Un gain de temps de 30% pour les passagers
"Ces équipements sont aujourd'hui une réalité dans les aéroports américains, tels que John F. Kennedy à New York, Hartsfield-Jackson d'Atlanta et O'Hare de Chicago", indique BFMTV. En Europe, l’aéroport de Schiphol (Pays-Bas) a déjà adopté ces scanners. Même chose pour celui de Rome qui a généralisé le déploiement de cette technologie avec en plus l’abolition de la fameuse règle des 100 ml pour les terminaux équipés de scanners 3D, rapporte 20 Minutes. Ces appareils, similaires à ce que l’on trouve dans le secteur médical, facilitent le travail des agents de sécurité. En plus de fluidifier le trafic, ces scanners produisent "des images 3D volumétriques haute résolution et fournissent une détection automatique des explosifs" afin de renforcer les contrôles.
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De son côté, la France accuse un certain retard par rapport à plusieurs de ses voisins même si les tests avancent bien. Actuellement, huit appareils sont opérationnels à Orly et Roissy mais il en faudrait beaucoup plus à l’occasion des Jeux olympiques pour éviter les files d'attente interminables cet été. Problème : la forte demande mondiale de scanners 3D freine les ambitions tricolores. Selon le groupe ADP (Aéroports de Paris), ces appareils permettront aux passagers de gagner environ 30% de temps lors ses opérations de contrôle.