« Avatar 2 » : l’extraordinaire défi des effets spéciaux

Avatar : la voie de l'eau, de James Cameron.  - Credit:WALT DISNEY STUDIOS MOTION PICTU / Collection ChristopheL via AFP
Avatar : la voie de l'eau, de James Cameron. - Credit:WALT DISNEY STUDIOS MOTION PICTU / Collection ChristopheL via AFP

« J'aime tout ce qui est difficile. Ça agit comme un p… d'aimant avec moi, je fonce droit vers la difficulté. » Ainsi parlait récemment James Cameron dans l'édition américaine de GQ, évoquant la montagne de défis auxquels il se plaît à se heurter à chacun de ses films. Tout comme George Lucas jadis avec La Guerre des étoiles, Cameron surmonte à chaque fois ces challenges en réinventant la technologie. Et pour Avatar : la voie de l'eau, il a de nouveau affronté ces difficultés qu'il affectionne tant.

Le premier Avatar avait pulvérisé les limites des prises de vue en images de synthèse, avec notamment la création de la performance capture. Basée sur la motion capture qui donna vie à la créature Gollum dans Le Seigneur des anneaux, cette technologie consistait à faire jouer les acteurs dans des combinaisons bardées de capteurs, mais aussi avec un casque équipé d'une caméra infrarouge enregistrant leurs expressions faciales. Les informations étaient ensuite recueillies par les ordinateurs de la société Weta, qui utilisaient les données pour créer ex nihilo des Na'vi numériques plus vrais que nature.

Dans La Voie de l'eau, situé plus de dix ans après le premier film, le couple Jake Sully/Neytiri et leurs quatre enfants sont contraints de se réfugier auprès du peuple aquatique des Metkayina pour fuir la traque de l'impitoyable colonel Quaritch (Stephen Lang), réincarné dans un corps de Na'vi. Contraint d'honorer sa propre légende, James Cameron ne s'est évidemment [...] Lire la suite